vendredi 26 août 2011, par
Sortie du désert.
Bien que n’ayant pas écouté un album entier des Foo Fighters depuis quelques années, je dois bien avouer avoir une certaine sympathie pour Dave Grohl.
Ce mec est cool, point barre.
De clips décalés en prestations explosives, en passant par des interviews dans lesquelles le côté relax du bonhomme transpire, Dave s’est construit un des plus gros capital sympathie du monde du rock. Et pas seulement auprès des fans, mais également dans la profession, ce qui lui permet entre autre d’inviter Jimmy Page à jouer avec lui à Wembley ou de faire un album avec John Paul Jones.
Ajoutez les nombreuses collaborations (QOTSA, NIN, entre autres) qui renforcent sa crédibilité et le temps où il n’était "que" le batteur de Nirvana semble bien lointain. (mince, il l’est en fait)
Les derniers albums en retrait par rapport au début de leur carrière avaient cependant du mal à justifier ce statut d’icône rock. Que dire de la molesse de Echoes, Silence, Patience and Grace.
Le single Rope et la production au main de Butch Vig (Nervermind, Siamese Dream etc) avait réveillé mon intérêt. Alors, fausses promesses ?
Et bien non, le single annonce bien le retour de la couille... euh pardon, de l’énergie. Bridge Burning déboule sur des airs évoquant les QOTSA. Et l’influence de Josh Homes, on la sentira tout au long de cete album.
Dave sait toujours manier la balade rock avec succès (Dear Rosemary, Arlandria). Les voix sont doublées comme il faut. C’est beau, bien fait et on se laisser aller.
Une chanson positive, au tempo enlevé, on en trouve au moins une sur chaque album des Foo. Cette fois elle se nomme Back and Forth. Elle sonne comme un clin d’oeil à Breakout sorti en 2000 sur There Is Nothing Left to Lose.
La jouissive montée en crescendo de Walk, lui évite de tomber dans la même catégorie.
Véritable brûlot Hard Rock, White Limo est un hommage à Motörhead.
Justement, c’est l’alternance entre sons plus agressifs et harmonies marshmallow typiques des Foo qui fait l’équilibre de cet album.
On est aussi surpis par l’ampleur de certaines compos (I should have known avec Novoselic), qui n’hésite pas rameuter cordes et cuivres pour faire monter le niveau de pathos dans le rouge. C’est finalement fort linéaire comme progression et on évite le kitsch de peu mais ça marche.
Voilà, on a beau ne plus rien attendre de Foo Fighters, on est encore surpris de les trouver en si bonne forme. Certes, la formule n’est pas neuve mais les morceaux sont bons, c’est bien foutu et surtout l’envie est là.
C’est donc à n’en pas douter leur meilleur album depuis "The colour and the Shape" en.... 1997.
Le substrat musical sur lequel a poussé ce cinquième album de They Call Me Rico, projet de Frédéric Pellerin du groupe Madcaps, c’est l’americana et le blues. Et on le sent, souvent. Certains morceaux en sont encore baignés (This Old Dog, Don’t Let You Go Down). Wheel of Love est plus proche de ce canon rock et dans l’ensemble, c’est un fort plaisant rappel de la base de tout ceci.
Mais si (…)
Le fun perçu est une des mesures les plus pertinentes pur évaluer un album d’Iggy Pop. Si on l’a croisé récemment aux côtés de Catherine Graindorge, il revient avec un Every Loser qui convoque logiquement une belle pelletée de connaissances du rock ‘n roll (Duff McKagan de Guns ‘n Roses, Stone Gossard de Pearl Jam, Dave Navaro et Eric Avery de Jane’s Addiction’s, Chad Smith des Red Hot Chili (…)
Un lapsus peut vous propulser dans l’actualité. Un émail signé War Regards à la place du Warm Regards donne à cet album du groupe de Chicago un air de prémonition inévitable.
Il est étrange de pénétrer l’univers d’un groupe à travers des remixes. Ceux-ci ayant plu, il semblait logique de reprendre le fil de leur discographie. On découvre en tout cas une musique dénuée de l’électronique des (…)
Loin loin
On aimerait ne pas en déduire une tendance de l’année, ne pas sombrer dans la sinistrose et se dire que ce n’est pas une fatalité de livrer des albums en 2011 qui sont inférieurs à leu prédécesseurs. Heureusement, il y a The Antlers et Fleet Foxes qui viendront contredire cette assertion que vient confirmer Okkervil River. Il faut parfois plein de mots pour dire que I’m Very Far (…)