vendredi 11 août 2006, par
Bien sûr, sortir une collection de singles après trois albums seulement pourrait passer pour une démarche présomptueuse. Mais dans le cas de Basement Jaxx, pour qui les albums sont plutôt inégaux sur la distance, l’exercice en vaut vraiment la peine. Parce que le duo anglais est une infernale machine à faire danser. L’enfilement des titres n’est pas toujours imparable, puisque la discographie n’est pas infinie, mais se révèle indispensable pour tout qui veut bouger ou faire bouger ses contemporains.
Certains morceaux sont tellement recyclés dans des jingles (Red alert) qu’on ne savait même plus d’où ils venaient. Les titres les plus connus étant regroupés au début, l’attention chute en cours d’album et certaines scories (Fly life, Do you think, Bingo bango) viennent contrebalancer les classiques Red alert, Romeo et good luck. Loin des recherches sonores, des expérimentations et de la variété de Death in Vegas, Chemical brothers et autres Vitalic mais aussi loin de la prétention de Daft punk, la musique de Basement Jaxx est essentiellement festive, quitte à paraître à la limite de la lobotomie parfois. Allez, Let’s get retarded ! (M.)
On avait déjà croisé le chemin de Sébastien Guérive, apprécié cette sculpture sur son qui dégage une majesté certaine mais sans grandiloquence. Cet album ne fait que confirmer et appuyer cette impression.
C’est le mélange d’organique et d’électronique qui est la plus grande réussite, ce qui permet à la fois de ménager l’émotion et de garantir une pulsation basse, cardiaque qui n’est pas un ajout de beats a (...)
L’EP sorti l’an passé nous avait déjà signalé le talent et la singularité d’Édouard Ferlet. On rappelle donc la singularité de son procédé. Il utilise deux pianos dont un mécanique piloté par une machine semble dialoguer avec celui qu’il manipule en direct. Ce pilotage crée un dialogue, indéniablement, mais s’il permet de se laisser surprendre, il faut tout de même une sacrée maitrise.
Pas de souci à avoir, (...)
Batz est le projet de deux musiciens et producteurs français, Seb Moreau et Franck Marchal et si ces noms ne vous disent rien non plus, ce premier album devrait changer les choses. Surtout qu’ils ont eu la bonne idée d’inviter sur 5 titres la chanteuse Charlotte Savary qu’on avait surtout connu comme chanteuse principale du projet Wax Taylor.
C’est un argument d’appel sans doute aucun, et le très (...)
Un peu de distraction et hop, on laisse passer deux albums. C’est ce qui est arrivé depuis La Chute de Magnetic Rust, nom de guerre du Nordiste Kevin Depoorter. On peut le déclarer maintenant, on ne laissera plus passer l’occasion. Parce que cet album confirme tout ce qu’on en pensait tout en complétant son univers.
Lequel n’est pas si facile à cerner d’ailleurs. Si ce n’est pas frontalement de (...)