vendredi 1er novembre 2013, par
La puissance des plaines
Étrangement, alors que c’est la quatrième fois (les autres sont relatées ici, ici et ici) qu’on voyait Midlake en concert, c’est la première fois que cette rencontre avait lieu dans la capitale.
Dans cette toujours formidable Rotonde, c’est Benoit Lizen qui ouvre les hostilités. Le Belge pratique sa propre langue, inexistante. Ce qui permet à l’attention de se fixer sur la mélodie (toujours très bien) et au jeu de guitare. Une fois le procédé déroutant au début assimilé, on espère un peu de variation. Le chanteur a du talent, c’est certain, à lui de faire évoluer son style. On le suivra plus que probablement.
Les héros du jour sont évidemment moins discrets. Ils ont beau n’être plus que six depuis le départ du chanteur Tim Smith, ils dégagent toujours autant sur scène. D’ailleurs, ils ne renient vraiment pas ce qu’ils ont fait avant leur dernier Antiphon (dont on vous reparle dans très peu de temps) puisqu’ils commencent avec My Young Bride. Certes, certains morceaux plus basés sur les harmonies vocales ne sont plus là comme Acts Of Man ou Bring Down mais dans l’ensemble, on retrouve tous les morceaux qu’on est venus entendre. Plus nos nouveaux amis d’Antiphon comme la plage titulaire justement et le formidable The Old And The Young qui mon petit préféré dans les titres récents. Pour encore mieux enfoncer le clou, c’est Roscoe qui lui succède.
Ils ont l’air de nous dire qu’on est privilégiés d’avoir droit à trois rappels et on les croit volontiers. Surtout pour l’épique Head Home final qui permet à un des guitaristes de montrer ce qu’il peut faire, même avec une corde en moins.
Les passages instrumentaux sont toujours aussi parfaits, et cette Rotonde remplie et attentive apprécie. On a du mal à imaginer une salle où on profiterait mieux de cette musique des grands espaces.
Midlake en concert, ça reste grand, avec ou sans Tim Smith. Non, ce n’est pas une surprise, juste une superbe confirmation.
L’intégrale des photos est ici
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