lundi 23 juin 2014, par
Retour au Cinquantenaire pour un second concert des Fêtes de la Musique (le premier passage est brièvement relaté ici). En début d’après-midi, sous le soleil, l’ambiance est forcément encore plus détendue et familiale. Mais les organisateurs ont réussi à caler les deux seuls concerts à retenir mon attention en même temps. Tant pis donc pour The Feather sur une plus grande scène, j’irai voir si Jawhar tient sur scène les promesses d’un très bel album.
Même endroit, même chaleur, même public pas trop nombreux mais occasionnellement connaisseur (Françoiz Breut et son équipe), même réussite. Comme ils jouaient la veille au New Morning de Paris, un peu de fatigue est décelable mais bien franchement, on a eu la confirmation qu’on était venu chercher. La formule à quatre avec un batteur, un bassiste et un organiste fonctionne en tout cas très bien en concert où une section rythmique
efficace est toujours bienvenue. Les ressemblances avec Nick Drake (référence revendiquée) s’estompent logiquement.
Les morceaux, eux, n’ont besoin de personne, et sont là, sobres, familiers maintenant, et conviennent bien à cet endroit chaleureux (et assez chaud une fois encore). On s’assied donc par terre, on ferme les yeux et on sourit (on a l’air un peu glute, aussi, sans doute), on profite du moment. La langue arabe convient toujours aussi bien à cette musique un peu folk qui n’est pas si éloignée de plein de choses qu’on aime (Barzin, ce genre). La fusion est donc pertinente.
Ceci n’est en fait qu’un vil prétexte pour vous recommander un album qui commence tout doucement à circuler. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
l’album s’écoute (et s’achète) ici
Le reste des photos est ici
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