vendredi 11 août 2006, par
Avions nous besoin d’un album de pop/rock de plus ? Voilà la question. On ne deniera pas à Metric leur energie et leurs jolies compos. Mais force est de constater qu’on a déjà entendu ça des milliers de fois.
On pensera tantôt aux morceaux les plus enjoués des Cure, à Garbage pour les accompagnements electro/rock et certaines parties de voix (The list), à The Rapture pour la nonchalence et les rythmes qui tuent (Dead disco), à Muse pour les passages lyriques au piano et les ritournelles de basse (IOU). La voix de Emily Haines apporte une présence certaine et on se dit que c’est une valeur à surveiller mais qui ici n’est pas présentée de la meilleure façon.
Les morceaux moins rythmés sont quant à eux longuets, caricaturaux et souvent naifs, ce qui n’améliore pas le verdict.
Au final rien de mauvais mais on se trouve aussi ennuyé qu’à l’écoute de Monaco connaissant New Order : c’est sympa mais on a déjà entendu tellement mieux. On vous recommandera tout de même le single Dead Disco, qui sera du plus bel effet dans un DJ set electrochic entre The Rapture et Soldout ! (F.)
Les découvertes fonctionnent souvent par paquets. On vous avait parlé de Geoffroy Pacot pour le projet Bélier Mérinos et le voici en tant que membre de ce trio. Les deux autres étant Arthur et Francis Llaneza. Don, Aman est un morceau issu du légendaire premier album de Slint et ce n’est absolument pas fortuit (on a demandé). Ces précurseurs avaient en effet exploré des voies qui sont (…)
Si le Bruxellois d’origine écossaise Dan Barbenel a décidé d’officier sous le nom de Mr Diagonal plutôt que Mr Lignedroite, c’est sans doute parce qu’il sait que son écriture a tendance à prendre la tangente, ce qui nous avait déjà plu. Pour augmenter la confusion, ces enregistrements de morceaux composés depuis 2018 est présenté comme un accompagnement de son one-man-show qui sera présenté à (…)
Kate Nash, Menomena, The Decemberists et maintenant Islands avant bientôt Bright Eyes, il faut se pincer pour ne pas se sentir quinze and en arrière. Mais bon, comme ce sont de bons souvenirs et que tout le monde est dans une forme créative manifeste, on ne va pas bouder son plaisir.
Dans le cas du groupe Canadien, ce n’est pas exactement un retour vu qu’ils sont dans une période plutôt (…)
On ne pourra jamais reprocher à Natasha Kahn d’enchainer des albums identiques. Après le plus synthétique et clairement teinté eighties Lost Girls, la revoici avec un album vaporeux et presque ambient par moments. Peu de morceaux se détachent lors des premières écoutes, ce qui est habituel. Il a par le passé fallu des prestations live pour pleinement appréhender certains albums. Il faut dire (…)