Accueil > Critiques > 2005

Eskobar : A thousand last chances

samedi 12 août 2006, par Fred


Si je vous dit Eskobar, vous penserez de suite à ce duo avec Heather Nova. Et à part ça ? et bien pour moi c’est pareil et j’ai donc profité de la sortie du nouvel album pour palier à ça.

Mais avant de vous donner mon avis, je vais cracher mon venin un bonne fois pour toute afin que le reste ne soit pas biaisé : les maisons de disque se sont probablement toujours foutu de la gueule du public mais c’est dernier temps, ça commence à devenir vraiment trop évident. Ainsi pour acheter une crédibilité à une belle idiote sortie de la Star Ac, à savoir emma daumas (tiens, je lui mets pas de majuscule pour ça, na), on lui fait enregistrer un duo avec un artiste anglophone (à savoir Eskobar).

Heureusement pour nous celui-ci n’a pas fait son chemin jusqu’à l’album qui offre la version full english et ce duo reste donc confiné au singles sur le marché français mais ça en reste tout de même fortement nauséabond, presque autant de Kinito... Bon , voilà fiel éliminé, je peux m’attaquer à Eskobar.

Bon, donc Eskobar, son truc c’est pas vraiment les chansons nerveuses et quand elles dépassent les 100 bpm, c’est qu’il est super énervé. Les chansons douces se succèdent donc avec un facilité déconcertante. Parce qu’il sait y faire avec sa voix douce et des accompagnement très classieux pleins de "houhouhou".

Et puis il a tout de même des chansons un peu plus FM disons. Love strikes sonne comme une chanson de U2. Under these stars rappelle les Manic Street Preachers. You got me, le single évoqué plus haut, est un exemple pur souche de pop anglaise hyper produite évoquant entre autres U2, New Order.

En définitive un album qui peut s’écouter d’une traite avec beaucoup de plaisir, pour ceux que la musique propre sur elle n’effraie pas. Peut-être pas la révélation de l’année mais une bonne surprise. (F.)

    Article Ecrit par Fred

Répondre à cet article

  • Ben Harper - Give Till It’s Gone

    Lâcher les chiens
    Qu’on doive se pincer ou non pour le croire, Ben Harper frôle les vingt ans de carrière et ceci est son dixième album. Mais comme son titre le laisse croire, l’Américain est prêt à continuer de donner, jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien à offrir. C’est là que le bât blesse : pour beaucoup, voilà bien longtemps que sa besace est vide. Sans désamour, on a presque tous considéré tôt ou tard que (...)

  • Brandon Flowers - Flamingo

    Killers au carré divisé par Killers = Killers
    Certaines gens crédules, à cause d’un a priori tenace, pensent encore que Pink Floyd veut dire « flamant rose ». On les renverra ici. Non, on sait bien que « flamant » se traduit internationalement par « flamingo », en particulier lorsqu’on leur rend régulièrement visite dans les zoos… flamands. Ainsi, chaque fois que j’emmène la famille au parc animalier de (...)

  • Lauren Hoffman : Choreography

    Une fois encore, c’est à une chanteuse qui m’était inconnue que je me frotte. Et la voix m’a tout de suite séduit. Broken et As the stars sont fort jolis. La production en est soignée sans être exagérément légère. La mélancolie qui en sourd est moins intense que celle d’une Kelly DeMartino par exemple. Plus spleenesque que désespéré donc. On ne retrouvera malheureusement pas au cours de l’album ces beautés (...)

  • The Rasmus : Hide from the sun

    Nous sommes en 2006 et il est temps d’en finir avec les albums de 2005. Nous sommes en 2006 et certains semblent-ils ne l’ont pas encore réalisé.
    Voilà ce qu’on pense en écoutant l’album des Rasmus. En effet, cette soupe à un sacré goût de nineties, un mauvais goût de début des nineties. On a l’impression d’assister à une collaboration entre un Jon Bon Jovi au chant et au texte, Metallica à la batterie et (...)