mercredi 30 septembre 2015, par
On peut dire que la (très courte en ce qui me concerne) période des festivals est belle et bien finie, on se réjouit donc de reprendre le chemin de nos salles préférées. La Rotonde figure assez haut dans la liste, donc voir de près celui qu’on suit depuis trois albums déjà semblait une aubaine.
Comme souvent, la salle est presque vide quand commence pile à l’heure la prestation d’Ariel Ariel. On ne sait rien d’eux, on aime découvrir comme ça. Le chanteur Ariel Tintar trouve amusant de se mêler au public, encourageant ceux qui arrivent à se placer. Tiens, il chante en français. Et c’est sans doute ça qui frappe le plus, personne n’avait pensé à mêler une musique assez proche de Deerhunter ou Animal Collective et notre langue. Et ça marche plutôt bien. Le quatuor est soudé et les poussées sont franches et nettes et quand ils se lancent dans un morceau plus lent, c’est pour mieux le relancer. Une bonne découverte quoi, et la petite demie-heure de concert donne envie de plus.
On savait depuis l’album précédent que Youth Lagoon avait évolué. Commencée dans sa chambre, sa carrière montrait déjà une belle envie d’en découdre. Trevor Powers confirme tout ça sur scène. On avait vu des photos de son maquillage et de son rouge à lèvres métallique, on n’avait pas prévu le short et les baskets sous une veste ample.
Mais au-delà du look, c’est le contraste entre une voix presque souffreteuse par moments et une musique bien solide qui marque. La pop indie, c’est-à-dire théoriquement dénuée d’obligation de résultats sonnants et trébuchants, c’est excitant quand ça sent l’énergie, la liberté, et que les mélodies tiennent de bons morceaux. On vous reparle prochainement de Savage Hills Ballroom mais on peut déjà vous dire qu’il y a un paquet de morceaux qui font mouche comme Highway Patrol Stun Gun ou Officer Telephone. Le groupe est bien en place, le son parfois moins. La faute à une alimentation électrique qui stoppe net toute amplification sur le troisième morceau. Pas grave, Trevor monte sur une enceinte avec sa bière pour parler avec le public. D’ailleurs, il profitera de plusieurs occasions de laisser la section rythmique assurer, ce qui lui laisse le temps de s’ébrouer en arpentant la scène à toute vitesse.
Un petit rappel plus tard, on doit convenir qu’on a découvert un artiste sous un nouveau jour, avec un album et des prestations scéniques qui devraient logiquement élargir son public.
L’intégralité des photos se trouve ici
Appelez-ça de la fidélité si vous voulez, mais quand The Veils passe en Belgique, on se doit de (re-re-re)voir ça. Mais reprenons les choses au début. La première partie est assurée par Nana M Rose qui déboule seule avec sa robe à volants et une claviériste. C’est forcément simple, on se dit que les morceaux sont recueillis et que sa voix est belle mais en au moins deux occasions, c’est bien (…)
S’il est vrai que les plaisirs viennent des contrastes, l’enchainement d’Elton John au Sportpaleis (oui oui c’était très bien) et de Xiu Xiu à la Rotonde du Botanique a de quoi ravir. Mais reprenons les choses depuis le début. Si vous êtes à la recherche d’une première partie qui met tout le monde dans l’ambiance, alors Landrose est un excellent conseil. Evidemment, il faut que le public (…)
Les Nuits Botanique fêtent leurs 30 ans ! Pourtant, la fête n’est pas au rendez-vous. Pas de musique d’ambiance, pas de foodtruck en vue, seul le chapiteau dans le joli parc indique qu’on n’est pas un jour ordinaire.
Passons, on est là pour revoir Albin de la Simone. On avait senti sur son dernier et excellent Les Cent Prochaines Annéesqu’il prenant un (petit) tournant. Ca se confirme sur (…)
Quelques images d’un concert une fois encore fantastique de Will Sheff. Avec de tous nouveaux musiciens, il garde toute son intensité et sa versatilité en fait une sorte de Neil Young pour la génération toujours dans la vie active. Evidemment, son seul album solo Nothing Special a fourni l’épine dorsale de la setlist, mais des classiques sont toujours là. On ne se lassera jamais d’Okkervil (…)