samedi 12 août 2006, par
Le recyclage du son des années 80 qui sévit depuis près de 2 ans nous a déjà rappelé pas mal de souvenirs, bons ou mauvais, c’est selon.
Alors quand des Américains font du rock épique et semblent avoir récupérer le rack d’effets utilisé par The Edge sur Joshua Tree et les synthétiseurs de Cure. Toute personne normalement constituée et de plus de 20 ans ne boudera pas son plaisir à l’écoute de certaines intros kilométriques où les nappes de synthé rivalisent avec le delay des guitares, mais on déchantera rapidement dés l’entrée en matière dans les morceaux.
En effet, erreur de casting, et bien qu’il reconnaisse toute son admiration pour U2, Tom DeLonge n’a malheureusement pas le lyrisme du Bono des années 80. Ainsi dés l’intro passée, on a l’ennuyant impression d’entendre un des albums de Blink 182 au paroles plus scandées que chantées. Ainsi malgré de bonnes intentions, un talent certain pour le mimétisme sonore et de superbes intros, Angels and Airwaves n’arrivera pas à intéresser ceux qui connaissent les originaux. Comme disait Karl, mefiez vous des contre-façons...(F.)
Le substrat musical sur lequel a poussé ce cinquième album de They Call Me Rico, projet de Frédéric Pellerin du groupe Madcaps, c’est l’americana et le blues. Et on le sent, souvent. Certains morceaux en sont encore baignés (This Old Dog, Don’t Let You Go Down). Wheel of Love est plus proche de ce canon rock et dans l’ensemble, c’est un fort plaisant rappel de la base de tout ceci.
Mais si (…)
Le fun perçu est une des mesures les plus pertinentes pur évaluer un album d’Iggy Pop. Si on l’a croisé récemment aux côtés de Catherine Graindorge, il revient avec un Every Loser qui convoque logiquement une belle pelletée de connaissances du rock ‘n roll (Duff McKagan de Guns ‘n Roses, Stone Gossard de Pearl Jam, Dave Navaro et Eric Avery de Jane’s Addiction’s, Chad Smith des Red Hot Chili (…)
Un lapsus peut vous propulser dans l’actualité. Un émail signé War Regards à la place du Warm Regards donne à cet album du groupe de Chicago un air de prémonition inévitable.
Il est étrange de pénétrer l’univers d’un groupe à travers des remixes. Ceux-ci ayant plu, il semblait logique de reprendre le fil de leur discographie. On découvre en tout cas une musique dénuée de l’électronique des (…)
Sortie du désert.
Bien que n’ayant pas écouté un album entier des Foo Fighters depuis quelques années, je dois bien avouer avoir une certaine sympathie pour Dave Grohl. Ce mec est cool, point barre. De clips décalés en prestations explosives, en passant par des interviews dans lesquelles le côté relax du bonhomme transpire, Dave s’est construit un des plus gros capital sympathie du monde (…)