mercredi 16 août 2006, par
Autant le dire tout de suite, le duo français m’inspire des sentiment contrastés. Positifs pour le premier album frais et fort réussi. Fort négatifs pour les insupportables frasques inispirées sur fond de manga aux couleurs vomitives (l’absolument insupportable One more time).
Peu de groupes ont pu trouver si vite un son reconnaissable mais il semblent prisonniers de leurs propres tics. Si les Daft punk sont restés de très bons tritouilleurs de son (le très Fatboy slim Technologic, The brainwasher) l’inspiration ne semble plus à son zénith.
Les robots découvrent les guitares. Ca, c’est le concept de base de l’album et montre l’indigence à peine croyable du propos. C’est finalement ce qu’il y a de plus fumeux. Ce qui aurait été innovant il y a 25 ans (pensez qu le premier album de suicide en a presque trente) ne l’est plus deux décennies après Kraftwerk. Le riff de Robot rock qui d’ailleurs se révèle supérieur à l’original a quand même plus de vingt ans au compteur et l’époque actuelle fait bien mieux (les Chemical Brothers, Le Rubin Steiner de ’Your life is like a Tony Conrad concert’), sans compter que les groupes intéressants font l’inverse, c’est à dire incorporer de l’électronique à leurs instruments (de Garbage à Radiohead).
Quelques règles de base pour "la musique électronique pour les nuls" maintenant : Un peu de vocodeur, c’est bien, du vocodeur systématique c’est pesant (Televison rules the nation). Répéter une seule phrase, voire un seul mot c’est vite horripilant (Emotion, The prime time of your life). On est parfois plus efficaces en ne disant rien (The brainwasher)
Au final donc, des moments qui vont encore nous faire transpirer mais tout semble si prévisible et entendu que Daft punk devra se remettre sérieusement en question pour survivre. (M.)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)