mercredi 16 août 2006, par
C’est une tendance lourde des DJ’s célèbres proposant des albums : au lieu de systématiquement rechercher la bombe de dancefloor, ils explorent des paysages plus variés. C’est le cas de Laurent Garnier, Miss Kittin, de CJ Bolland dans Magnus (un peu moins pour Vitalic par exemple).
De la part d’une Djette berlinoise, on attend un album plutôt ’dur’ et le premier morceau, le très réussi ’Come’ dissipe les doutes. Les couches de musique qui viennent s’accumuler sont parfaitement distillées, on n’est pas dans une démo de programme de musique sur ordinateur.
C’est donc avec une certaine curiosité qu’on attend le reste. On peut d’ailleurs l’attendre un peu plus longtemps, tant plusieurs écoutes sont requises pour pleinement apprécier la subtilité de cette musique électronique qui peut se révéler tantôt sensuelle (Your body is my body), tantôt plus froide paradoxalement par l’apport de voix désincarnées comme c’est la norme dans ce genre de musique (si les voix sont peu retravaillées on est dans la dance la plus élémentaire). Les influences de Ellen Allien (chouette pseudo au passage) sont parfois clairement eighties (Naked rain) mais aussi plus anciennes avec cette évocation très Kraftwerk de l’intro de Down (qui termine dans une house qui personnellement me touche moins).
Ce qui séduit aussi, c’est la variété des climats installés. Tout le monde un tant soit peu curieux y trouvera son compte. Les amateurs de musique plus ample et démonstrative apprécieront Washing machine is speaking. C’est vers les morceaux qui m’évoquent le plus l’Underworld de A hundred days off (Ghost train, Cloud city) que je me dirige le plus volontiers. A noter que certains titres peuvent rappeler les recherches de The future sound of London (She is with me) en leur temps. (M.)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)