mercredi 16 août 2006, par
On avait aimé le premier album, comportant un désormais classique des dancefloors, des morceaux apaisés et un superbe crescendo. Leurs copains de Scissors sisters ayant cartonné et remis New-York sur la carte de l’underground accessible, ils se devaient de répliquer avec justesse
Première satisfaction, les riffs new-oderiens (qui sévissent aussi sur le plus fade We need a war) de Just let go frappent bien où il faut.
Puis il faut attendre A kick in the teeth (qui reprend pas mal de gimmicks reconnaissables du premier opus) pour avoir une seconde raison de se réjouir avec ses (trop) jolies harmonies vocales et ces envolées de batterie synthétique bien convenues. On n’a que le bien qu’on se donne... Un petit sursaut sur Happy et puis, voilà, le meilleur est là.
Pour les plus nostalgiques, Ritz 107 évoque le Shouldn’t have done that de Depeche mode et All we are le A forest de The Cure. Tout ça ne nous rajeunit pas...
Quoiqu’il en soit, cet album plaira à ceux qui ont apprécié le dernier Daan. Plus pop, plus mélodique, plus immédiat, moins intéressant, voici le Fisherspooner nouveau (M.)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)
Instrumentale d’obédience un peu électronique, la musique de Bruno Green a un certain pouvoir de séduction. Tout comme Frank Marchal dans un passé récent et un genre pas trop éloigné, le Français établi au Canada depuis 17 ans peut se targuer d’une expérience certaine. Citons par exemple l’enregistrement, le mixage et la réalisation des deuxième et troisième albums de Miossec, des albums de (…)