mercredi 16 octobre 2019, par
Vous savez qu’on a une source grecque et logiquement, certaines de ces fort intéressantes formations reviennent régulièrement. On vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait du psychédélisme joyeux et éclectique de CHICKN et ce n’est pas ce fort opportunément appelé Bel Esprit qui va nous faire changer radicalement d’avis.
Mais si les deux albums balayaient une bonne partie des possibilités lysergiques, ceci part dans des directions un peu différentes. On y rencontre d’ailleurs très vite une pop ensoleillée, et cet album se révèle d’emblée très aéré. C’est une musique de plein air si vous voulez. Moins orienté sixties que ses prédécesseurs, il étale ses influences jusqu’aux années ‘80, faisant penser parfois à du B52’s en goguette ou une certaine relecture de l’époque telle qu’on l’a entendue chez Yeasayer. On entend même de l’autotune sur Candle Fly et ils se lancent en Espagnol sans complexe (Chickn Tribe (Slight Return)) qui est un prolongement d’un morceau de l’album précédent qui lui-même était la suite d’un morceau de l’album d’avant (vous suivez ?).
Le corollaire, c’est que c’est bien plus léger, presque évanescent sur She’ll Be Apples, voire carrément dansant sur Infrared Panda Club. On se rappelle qu’ils ne sont pas si nombreux à avoir pratiqué avec succès cette pop indé à guitares. Moon Underwater rappelle ainsi The Hidden Cameras. Il reste des traces de fameux chorus un peu furieux mais maîtrisés, guitares en avant, ces moments plus tendus qui restent plus intéressants (Die To Make A Living). Les envies psychédéliques de la formation grecque sortent maintenant plus largement de leur cadre sixties initial. Une touche de soleil et d’amusement décomplexé, c’est toujours bon à prendre convenez-en.
Quelques semaines après l’emballant album de Peter Kernel, Barbara Lehnoff revient déjà en tant que Camilla Sparksss et on se dit qu’un bonheur n’arrive jamais seul. Parce que Brutal de l’artiste canado-suisse nous avait énormément plu. Ce successeur ne suit cependant pas du tout la lignée. Si le premier arrivait à canaliser une énergie punk pour que l’electro soit d’une intensité folle, on est (...)
On aime atteindre ce stade de familiarité avec un.e artiste qui devient sa propre référence. C’est ce qui arrive avec ce nouvel album de la Suissesse Daniela Weinmann. On a bien appréhendé son style finalement deux petites années se sont écoulées depuis Sunny Bay et on a toujours gardé la Zurichoise dans un coin de notre tête.
De quoi directement se concentrer sur le contenu, ses sujets toujours (...)
Si cet album d’Inutili a le même nom qu’un increvable classique de John Coltrane, il est cependant bien moins jazz que New Sex Society qui nous avait plu en 2019. Ce que la formation italienne garde par contre, c’est le goût des morceaux en perpétuelle évolution. Comme chez beaucoup de formations, le confinement a rallumé le désir de jouer ensemble et ce plaisir est manifeste ici.
Après une (...)
Les choses sont sans doute un peu plus simples depuis que Spencer Krug officie sous son nom propre mais ce n’est pas ça qui a ralenti sa légendaire productivité. Pour jeter un peu de confusion tout de même, il reprend la route avec Sunset Rubdown...
La transition de Moonface à Spencer Krug s’est faite en même temps que son apparition sur Patreon. En gros, c’était le versant plus personnel, distillé (...)