lundi 21 août 2006, par
Un acteur, une actrice peut se permettre la légèreté, parce qu’on n’exige pas l’univers singulier, la découverte et l’originalité. De toute façon, l’attention est attirée par la notoriété de l’interprète occasionnel.
La seule arme qui puisse tout de suite susciter la sympathie est l’autodérision, tellement simple et directe (voire la plage titulaire) que cette grande fille remporte d’emblée la partie. Qu’importent alors les rimes parfois naïves, la reprise dans un anglais approximatif de Girls des Beatles (qui me rappelle un autre exercice similaire, celui de Julie Delpy en son temps) ou les titres énervants (Placebo), ce sont les bons côtés qu’on retient. Car il y a de jolies réussites. J’ai aimé qui sent la vraie vie, Vos condoléances qui touche même et apporte une gravité sous-jacente.
Donc au total, un exercice pas si vain que ça, sympathique dans le pire des cas. Une grande personnalité de la chanson française n’est peut-être née mais la légèreté sans niaiserie est une chose précieuse que Sandrine nous apporte donc ne nous en privons pas. (M.)
Non, sincèrement, il en reste encore beaucoup des chanteurs français à découvrir ? Entre Max Darmon, Acquin ou Prattseul, cette année a été riche en rencontres. On ne va pas s’en plaindre, c’est certain, parce que la connivence s’est établie assez vite.
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