lundi 21 août 2006, par
Est-ce un hasard si un tel album pétillant revient avec les (tardifs) beaux jours ? Sans doute, l’agenda des sorties des maisons de disques ne devant pas être fort tributaire des variations atmosphériques.
De petits instantanés pop (Postcards of a painting - I want you to stay - The night I lost my head) parsèment cet album, qui accueille également des morceaux plus ambitieux et touffus (Graffiti) utilisant l’orgue farfisa comme certains groupes comme The Inspiral carpets en leur temps. D’autres références pourraient être les premiers Blur par exemple (Signal & sign) ou des Hives tout doux (ce qui semble assez difficile à imaginer en soi...), voire The Strokes avec un son moins râpeux (Once a glimpse).
En dépit de la sympathie immédiate sucitée par ce rock volontairement joyeux et sautillant, l’uniformité s’installe à la mi-album et n’est tempérée que par un morceau réminiscent de Atmosphere de Joy division (Acrobat), avec une façon de parler qui évoque les premiers Pulp pour terminer dans des guitares éthérées (Blue aeroplanes ? Flying saucer attack ?).
si vous avez besoin de petites capsules de bonne humeur, Maximo park sera en mesure de vous pourvoir. Mais utilisez une posologie limitée pour ne pas perturber par une certaine uniformité le plaisir simple et ténu. (M.)
C’est un phénomène que j’ai du mal à m’expliquer. Il m’est difficile voire impossible de me plonger dans des œuvres récentes d’artistes que j’ai beaucoup aimés il y a longtemps. Si dans certains cas c’est la qualité de leurs albums qui est l’explication la plus facile (Muse, The Killers, Foals...), c’est plus mystérieux en ce qui concerne Radiohead, Nick Cave ou PJ Harvey.
Il faut dire aussi qu’elle a pris (...)
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Et il fait bien. Si les albums précédents du groupe d’Oly Ralfe datent (...)
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Si cet album d’Inutili a le même nom qu’un increvable classique de John Coltrane, il est cependant bien moins jazz que New Sex Society qui nous avait plu en 2019. Ce que la formation italienne garde par contre, c’est le goût des morceaux en perpétuelle évolution. Comme chez beaucoup de formations, le confinement a rallumé le désir de jouer ensemble et ce plaisir est manifeste ici.
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Les choses sont sans doute un peu plus simples depuis que Spencer Krug officie sous son nom propre mais ce n’est pas ça qui a ralenti sa légendaire productivité. Pour jeter un peu de confusion tout de même, il reprend la route avec Sunset Rubdown...
La transition de Moonface à Spencer Krug s’est faite en même temps que son apparition sur Patreon. En gros, c’était le versant plus personnel, distillé (...)