vendredi 21 janvier 2022, par
L’hiver peut être la saison de la douceur et on apprécie d’autant mieux que la belle voix d’Emily Pello qui s’harmonise parfaitement à la douceur du propos. On se renseigne et on constate qu’elle était des tournées Disney, ce qui est un peu éloigné des préoccupations du site mais démontre une qualité technique indéniable. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on n’est pas dans la démonstration à la Reine Des Neiges ici mais dans un registre plus intime. Et on sent en effet qu’elle en a sous la pédale.
Donc parfois ça monte (Another Millenium) ou laisse libre cours à un groove plus solide (Fourty). Oui, c’est aussi en français, elle maitrise les deux langues. On est toujours étonnés que des artistes mêlent les deux sur le même morceau. Elle pousse le procédé encore plus loin, parfois d’un mot à l’autre (Jean et Jo).
Si je tenais un coffee shop (pas dans l’acception amstellodamoise du terme), c’est le genre d’album qui passerait souvent. Moins rugueux que des exemples qu’on a tant aimé (Beyries en tête), l’univers d’Emily Pello en fait une rencontre à faire.
S’il n’est pas immédiatement associé à une scène folk historique, le pédigrée de Rufus Wainwright ne laisse pas de doute. Il est le fils de Loudon Wainwright III et Kate McGarrigle (chanteurs folk proches de la scène de Laurel Canyon) après tout et tant qu’à rester en famille ses sœurs Lucy et Martha sont là, sa tante Anna McGarrigle aussi. Mais ce n’est pas vraiment un album familial pour autant, il y a (...)
Oui, Clara Engel nous revient déjà. Mais c’est surtout parce qu’il nous avait fallu du temps pour faire le tour de Their Invisible Hands. On connait maintenant l’univers de l’artiste canadienne et on se sent tout de suite chez nous. Eloge de la lenteur, du recueillement, il pousse à la contemplation et à reprendre le contrôle du temps. Donc il faut aussi la bonne disposition. Tout comme on n’entre pas (...)
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
Les voix ne sont plus aussi typées, même si elles poussent encore parfois à l’unisson. On pense même (...)
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. C’est via un album soyeux qu’on écoute encore beaucoup 20 ans après qu’on a fait connaissance du talent tellement attachant de Leslie Feist et on n’a jamais décroché parce qu’elle ne nous a jamais déçus non plus.
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. Et c’est avec le délicieusement psychédélique In Lightning qu’elle revient (...)