lundi 21 mars 2022, par
Toutes les combinaisons de genre n’ont visiblement pas été tentées. Pour faire court, ce qu’on entend sur le premier album (après un premier EP paru en 2020 et dont deux titres se retrouvent ici) de la chanteuse installée en Auvergne pourrait être qualifié de folk gothique en français. Non, aucun autre exemple ne nous vient en tête. Mais au-delà de l’analyse combinatoire, on a été intrigués par cette Métempsycose.
Parce que musicalement, c’est sobre, avec une guitare électrique souvent seule et vu l’affectation du chant, c’est une bonne nouvelle, l’équilibre étant alors assuré. L’effet est même parfois un peu hypnotique quand Venus peut compter sur un air entêtant. Et puis cette relative ressemblance des morceaux est une qualité de ce court album qui gagne de la cohérence au passage.
Ce chant surexpressif surprend à chaque écoute mais on s’y replonge assez vite. Surtout que la sobriété du reste propose un habile contrepoint. On pense aux live de la fin de carrière de Barbara mis en musique par Sixteen Horsepower. Faites un effort quoi... Autre contrepoint, les thèmes ne sont pas lyriques mais peuvent se faire bucoliques ou plus contemplatifs. Le folk gothique est un genre tellement peu fréquenté en français que la personnalité unique de Sophia Djebel Rose vaut le détour. L’abord est peut-être déroutant mais la récompense est au bout.
S’il n’est pas immédiatement associé à une scène folk historique, le pédigrée de Rufus Wainwright ne laisse pas de doute. Il est le fils de Loudon Wainwright III et Kate McGarrigle (chanteurs folk proches de la scène de Laurel Canyon) après tout et tant qu’à rester en famille ses sœurs Lucy et Martha sont là, sa tante Anna McGarrigle aussi. Mais ce n’est pas vraiment un album familial pour autant, il y a (...)
Oui, Clara Engel nous revient déjà. Mais c’est surtout parce qu’il nous avait fallu du temps pour faire le tour de Their Invisible Hands. On connait maintenant l’univers de l’artiste canadienne et on se sent tout de suite chez nous. Eloge de la lenteur, du recueillement, il pousse à la contemplation et à reprendre le contrôle du temps. Donc il faut aussi la bonne disposition. Tout comme on n’entre pas (...)
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
Les voix ne sont plus aussi typées, même si elles poussent encore parfois à l’unisson. On pense même (...)
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. C’est via un album soyeux qu’on écoute encore beaucoup 20 ans après qu’on a fait connaissance du talent tellement attachant de Leslie Feist et on n’a jamais décroché parce qu’elle ne nous a jamais déçus non plus.
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. Et c’est avec le délicieusement psychédélique In Lightning qu’elle revient (...)