lundi 14 mars 2022, par
Il est toujours étrange de se frotter à une musique qui se présente comme une simple composante d’un projet. Dans le cas qui nous occupe, ceci est un livre audio qui se veut le prequel d’un spectacle actuellement en tournée. Si le recul et la connaissance de la pièce nous manque, l’objet peut s’appréhender seul, rassurez-vous. Parce que l’histoire est indépendante notamment.
Non, ce n’est pas qu’une déclamation illustrée (on ne vous en aurait sans doute pas parlé...) mais un vrai album court qui distille son atmosphère, avec de vrais morceaux distincts articulés autour d’une voix qui déclame. Les arrangements sont inventifs, loin des canons ’France Culture’ dont on vous reparlera bientôt. Le gimmick de Farewell Paladino fonctionne à plein en tous cas. La voix un peu flippée de The End avec ce martèlement discret mais un peu anxiogène n’est pas tellement éloigné du monde de Xiu Xiu.
On peut dire que le pari est réussi pour Vimala Pons. En termes pédants, on peut parler de ’belle proposition musicale’. En termes plus frustres, on dira plutôt que c’est un chouette moment qui déconcerte et plait à la fois. Passer cette petite demi-heure en sa compagnie est la certitude d’un voyage réussi.
Si vous pensez que le matraquage des Jeux Olympiques de Paris n’est pas suffisant (consultez, c’est un conseil), sachez qu’il y a en marge de l’évènement sportif une Olympiade Culturelle. C’est dans ce cadre que ce Möbius Morphosis a été composé, en tant que musique du nouveau spectacle monumental créée par le chorégraphe Rachid Ouramdane . Il rassemble sur scène plus de 100 artistes issus du (…)
On avait déjà croisé le chemin de Sébastien Guérive, apprécié cette sculpture sur son qui dégage une majesté certaine mais sans grandiloquence. Cet album ne fait que confirmer et appuyer cette impression.
C’est le mélange d’organique et d’électronique qui est la plus grande réussite, ce qui permet à la fois de ménager l’émotion et de garantir une pulsation basse, cardiaque qui n’est pas un (…)
Il est toujours difficile exercice de commenter des musiques de film sans voir le film ou la série dont il est question. Pourtant, le compositeur japonais Akira Kosemura a toujours su nous proposer des albums qui tenaient tout seuls sans le support visuel. Et c’est une gageure parce que la base de sa musique est le piano solo.
Mais ce qui se confirme au long de ces 31 courtes pièces, c’est (…)
Même si c’est contre-intuitif parce que le post-rock est essentiellement instrumental, le style a souvent été engagé. Entre les revendications de Godpeed You ! Black Emperor et la protection de la Grande Barrière de Corail de Selfless Orchestra, les exemples abondent. Le collectif parisien Bravery in Battles est présent sur le combat environnemental comme en témoigne la copieuse musique du (…)