lundi 12 décembre 2022, par
Dix ans déjà et maintenant dix critiques de notre côté (on se place tout de même comme exégètes officieux), c’est le temps de la célébration. Pour fêter ça, ce n’est pas vraiment le genre de la maison de sortir une best-of pour les fêtes. Par contre, profiter de l’occasion pour retrouver des collaborateurs qui l’ont accompagné, c’est bien plus le genre de Laurent Leemans. Regarder dans le rétroviseur pour mieux avancer comme il le confesse. A titre personnel, c’est un petit supplément qui ne se rappelle pas.
La première visite est pour la fidèle Seesayle qui nous perplexifie toujours un peu (mais jamais trop) mais nous replonge dans cette relecture de l’americana de chez nous, avec comme souvent chez lui de vraies mélodies. Like Rain a l’étoffe de ces morceaux limpides et la combinaison avec la voix de Martin Van De Vrugt est vraiment belle
La version de Love Is The Most Overrated in the World contient des réponses de Jainana Costa qui atténuent forcément la possible double interprétation intégrale. On s’éloigne donc d’un Morrissey qui serait fréquentable (c’est une vue de l’esprit je vous l’accorde) pour une joute qui a l’air de les mettre en joie, avec finesse mais pas toujours comme le montre la fin du morceau. C’est donc détendu et c’est très bien comme ça. Ludique, un rien sarcastique, et surtout bien beau, le ton de Laurent Leemans et de ses amis reste fidèle aux raisons de notre attachement. C’est aussi une belle occasion pour se replonger dans une discographie étoffée qui vaut comme toujours le coup d’oreille. Un rappel indispensable donc.
Le hasard fait qu’on a dans la pile plus de disques furieux que d’habitude. Ou alors c’est un contexte musical dont on ne perçoit que des bribes. Ce qu’on aime aussi, c’est qu’il y toujours sur ces albums ces moments ou la tension ne passe plus par une certaine violence. Et pour cet album qui voit Raphaële Germser et Audrey Dechèvre entourer Lou K (Lucie Lefauconnier), ça n’a pas raté non (…)
On l’a dit, on connait remarquablement peu d’artistes pour les plus de 2000 critiques écrites ici. Pourtant quelques camaraderies virtuelles ont pu se développer. A force de commenter les albums de The Imaginary Suitcase, j’ai même eu droit à une écoute préliminaire de cet album. Ceci est juste une petite mise au point au cas où vous viendrez fort légitimement douter de mon objectivité en la (…)
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)