Accueil > Critiques > 2005

Rubin Steiner : Drum Major

mercredi 23 août 2006, par marc


« Fini le jazzy, retour à la couille ». Le Français Rubin Steiner avait-il raison de proférer tel aphorisme ? Oui, au vu de la bombesque coqueluche des compilations de ce début d’année : Your life is like a Tony Conrad concert avec sa fin aux guitares semblant tout droit sorties de CAN. Oui aussi pour les jolis crescendos de Schlaffenwagonnet et ses breakbeats occasionnels. Moins pour l’introduction de Can you spell it, plus destinée à être une musique de fond pour bar branchés. Il y a quelque chose d’étrange dans ces morceaux commençant souvent mollement pour s’épanouir. Les influences sont variées, l’orgue de la fin de Moderation pourrait même sortir de ’Cold’ de The Cure. Mais l’easy-listening n’est parfois pas très loin (my own style). Il y a même des morceaux pseudo acoustiques (Que bonita es la vita, Universe) qui apportent une touche de douceur, comme sur un album des Chemical Brothers ouDeath in vegas.

Au final, un album agréable à l’écoute, plus fouillé qu’il n’en a l’air et contenant un moment de pure nervosité. (M.)

    Article Ecrit par marc

Répondre à cet article

  • Danube - Cities

    Plusieurs morceaux étaient disponibles et ont attisé l’attente qui n’a pas été déçue par ce premier album de Danube dont les noms de morceaux sont des capitales européennes. Oui, un peu comme dans La Casa de Papel. Ce qui n’est pas clair par contre c’est qui se cache derrière ce projet. C’est secondaire évidemment, la musique primant tout.
    Quoi de plus compliqué à définir qu’un son ? C’est un challenge (...)

  • Dark Minimal Project – Remixes

    On vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait du second album de Dark Minimal Project, Ghost of Modern Times. On avait décelé un cousinage certain avec Depeche Mode et c’était loin de nous déplaire. Et la ressemblance se prolonge avec ces remixes, le groupe anglais étant très friand de l’exercice. Sur la pochette, les deux protagonistes Guillaume VDR et Ange Vesper semblent avoir pris cher mais (...)

  • Tinlicker – Cold Enough For snow

    Chacun va mettre sa ligne rouge sur cet album du duo de producteurs bataves Micha Heyboer and Jordi van Achthoven. C’est forcé tant cet album oscille entre trop et beaucoup trop, délicatesse et évanescence. Mais il est aussi impossible de ne pas trouver son compte non plus. Ce continuum qui va de la pop dansante et cotonneuse à du matos pour une rave à 4 heures du matin est en tout cas assez (...)

  • Jonas Albrecht - Schrei Mich Nicht So An Ich Bin In Trance Baby

    Si ce n’est pas trop visible pour le lecteur, certains distributeurs participent beaucoup à la ligne éditoriale. Parmi eux, Five Roses tient la pole position. Si l’éclectisme est remarquable, une des constantes est la présence d’artistes qui manipulent la percussion comme matière première. Dans un passé récent, on a eu le dernier Peter Kernel, la claque de Parquet et tous les projets d’Anthony Laguerre (...)