mercredi 23 août 2006, par
Certes, j’aurais pu énumérer les frasques des deux comparses de Suede Brett Anderson et Richard Butler depuis leur tapageuse séparation. Mais l’essentiel tien là, dans nos mains, ils se sont rabibochés et surtout remis au travail.
A la première écoute, l’esprit Suede est tellement présent que je ne vois pas l’intérêt d’avoir changé le nom du groupe. Mais rien ne retient l’attention, même si les recettes qui faisaient le succès du défunt groupe : ces ambiances à la David-Bowie-goes-Britpop sont bien là.
Et puis, à force d’acharnement, on se surprend à trouver ça bien composé, bien exécuté (Autograph, Imperfections, Lovers), même s’il n’y a vraiment rien de neuf comparé à un album comme Coming up de Suede par exemple. Ce n’était pas le but mais ce ne sont qu’un paquet de chansons qui font toujours de l’ample, du tarabiscoté. Si certains chansons diluent l’intérêt (Two creatures - The asylum), la voix toujours aussi singulière de Brett Anderson et la personnalité des morceaux plus langoureux (The ghost of you, Co-star) emportent la mise. Au long des les écoutes néanmoins, on ne s’est pas fait rouler, on a découvert de nouvelles chansons de Sued.. Heu, The Tears quoi... Et c’est déjà ce de pris pour les fans. Et c’est une occasion de rattrapage pour les autres.
Vous êtes en droit de penser que cette critique est bien indigente pour vous faire un avis. Ca ne peut pas marcher à tous les coups non plus... (M)
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