vendredi 27 septembre 2024, par
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) musicaux. On a déjà signalé que pour les projets les plus barrés (on dit ‘pointus’, je sais...), la démarche importe aussi. Dans le cas qui nous occupe, la démarche est carrément littérale puisqu’enregistrer des instruments en mouvement est au cœur du processus créatif.
Ce projet coordonné par Matthieu Prual fait donc la part belle au field recordings donc, notamment des bruits d’eau ou des chants d’oiseaux et de pas (c’est logique). Mais les lieux d’enregistrement ont aussi leur importance. VIP a été enregistré dans la base sous-marine ultra-résonnante de Saint Nazaire, Sainte Marguerite dans une alcôve percée d’une fenêtre donnant sur l’Atlantique, nichée sous un escalier du sentier des douaniers, entre espace urbain et maritime.
Le résultat nous vaut donc moins des morceaux que des invitations à l’immersion et est presque ambient parfois mais toujours éminemment organique. Evidemment qu’il y a des instruments mais s’ils se répondent, ce sont plutôt des ’riffs’ sur Marche sur l’Epaisseur, comme un dialogue d’êtres étranges. Bref, cette écoute n’est jamais exigeante, varie les climats pour un moment de découverte. Débrouillez-vous avec ça. Ou plutôt, écoutez...
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)
Instrumentale d’obédience un peu électronique, la musique de Bruno Green a un certain pouvoir de séduction. Tout comme Frank Marchal dans un passé récent et un genre pas trop éloigné, le Français établi au Canada depuis 17 ans peut se targuer d’une expérience certaine. Citons par exemple l’enregistrement, le mixage et la réalisation des deuxième et troisième albums de Miossec, des albums de (…)