mercredi 23 août 2006, par
Voilà, je ne connais que très peu ce monsieur Jones. Avant l’écoute de ce disque, je me limitais à le reconnaître à ces jolis couvre-chefs et à apprécier ces démonstrations de vélocité la guitare à la main dans les émissions de Guillaume Durant. Et c’est donc accompagné de ces a- priori, que j’introduisis innocemment cet album Best of dans ma platine…
Je ne ferai pas trop long donc, grosso modo, après le moumou Rhythm Is Love, on trouve enfin le funk recherché et la guitare en folie sur Millions miles from home. Ensuite viendrons des morceaux plus jazzy (Neptune, Invisible ladder), funky (April again, Kpafuca, our lady soul, Solitary) et d’autres balades (Don’t forget). Tout est loin d’être bon, et manque peps, de brillant pour qu’on n’en redemande vraiment : Ce n’est pas sur ce DC que vous repasserez 6 fois la même plage de suite.
Conseil d’utilisation : En musique de fond pour une soirée en amoureux. (F.)
Le truc du trio allemand Painting, c’est de l’art-rock anguleux dans la lignée de choses comme Deerhoofou Architecture in Helsinki (désolé pour les références pas neuves). Et oui, c’est un genre qu’on apprécie toujours (pas trop Deerhoof pourtant, allez comprendre) surtout quand il est défendu avec autant de verve.
Basé sur l’idée d’une AI qui prendrait ’vie’ et revendiquerait son identité, (…)
Certains albums résistent. Non pas à l’écoute, celui-ci nous accompagne depuis trois mois. Mais à l’analyse. Leur fluidité n’aide pas le critique. Mais sera appréciée par l’auditeur, on vous le garantit. Eilis Frawley est une batteuse à la base, notamment au sein de Kara Delik dont on vous reparle prochainement. C’est manifeste au détour de morceaux comme People qui s’articule autour de cette (…)
C’est sans doute une contradiction, mais on peut conserver un excellent souvenir d’un album ancien tout en confessant avoir loupé ses successeurs. Heureusement, le hasard (et les distributeurs) sont là pour nous remettre sur le droit chemin. Issu d’une scène suisse dont on ne cesse de (re)découvrir la profondeur, ce groupe de Lausanne nous offre une nouvelle expérience sonore.
On avait (…)
How come you, too, assume your opinion counts ?
Si cette phrase eut être rude si elle est adressée à un critique du dimanche comme votre serviteur, il prend une autre dimension quand il traite du droit des femmes à disposer de leur corps. Parce que chez la Suissesse Gina Eté, le fond est consubstantiel de la forme. Et cette forme prend encore de la hauteur après un premier EP et un album qui (…)