lundi 14 octobre 2024, par
La musique d’Efterklang était autrefois un peu heurtée, libre, et nous a valu des albums incroyables comme Magic Chairs. Puis ils ont évolué vers un style plus fluide tout en gardant de l’ampleur (sur Altid Sammen) avant de rentrer un tout petit peu dans le rang le temps de Windflowers.
Si leur inclination actuelle est plus lisse, plus policée et aérienne, n’étant pas toujours éloignée dans l’esprit d’un Sigur Ros. Il y a des rapprochements plus infâmants on en conviendra. Ce Things We Have In Common est toujours soyeux et racé, proposant des hymnes intimes (Plant) et des morceaux à la belle ampleur comme Ambulance ou Next Day.
La présence se Beirut sur Getting Reminders se limite à un peu de cuivres sur ce qui est clairement un morceau de transition moins ambitieux. Comme sur l’album précédent, on note aussi de petites touches electro. Elles étaient amenées par The Field et sont ici présentes sur Shelf Break et viennent encore réveiller le morceau et l’album. Toujours délicats et terriblement humains, les Danois d’Efterklang défendent toujours une musique qui tutoie les sommets même si le vol à haute altitude évite trop soigneusement les trous d’air.
On vous avait déjà parlé de cette formation française à l’occcasion d’un EP sympathique qui montrait de belles dispositions. On change résolument de braquet ici avec 21 titres pour 40 minutes de musique. Mais la longueur n’est pas la seule évolution, la consistance et la constance sont aussi de la partie.
Et puis il y a un concept, on peut voir cet album comme une visite de maison (forcément (…)
Etrange attachement que celui qu’on a pour Destroyer. A un tel point qu’on comprend parfaitement qu’on reste un peu à l’écart. Ce nouvel album ne va sans doute convertir que peu de sceptiques, mais ceux qui ont déjà trouvé la porte d’entrée de l’univers de Dan Bejar resteront au chaud à l’intérieur.
Son style se retrouve dès le premier morceau qui claque et prend son temps à la fois. Kitsch (…)
Le truc du trio allemand Painting, c’est de l’art-rock anguleux dans la lignée de choses comme Deerhoofou Architecture in Helsinki (désolé pour les références pas neuves). Et oui, c’est un genre qu’on apprécie toujours (pas trop Deerhoof pourtant, allez comprendre) surtout quand il est défendu avec autant de verve.
Basé sur l’idée d’une AI qui prendrait ’vie’ et revendiquerait son identité, (…)
Certains albums résistent. Non pas à l’écoute, celui-ci nous accompagne depuis trois mois. Mais à l’analyse. Leur fluidité n’aide pas le critique. Mais sera appréciée par l’auditeur, on vous le garantit. Eilis Frawley est une batteuse à la base, notamment au sein de Kara Delik dont on vous reparle prochainement. C’est manifeste au détour de morceaux comme People qui s’articule autour de cette (…)