mercredi 23 août 2006, par
Choix de première critique assez évident car je considère cette artiste comme ma révélation française de l’année 2002 comme M avait pu l’être en 2001. Cet album est plus posé que les deux précédents (que je vous encourage à écouter de toute urgence) et parfois plus mélancolique, bien que Bénabar n’oublie jamais de nous faire sourire avec quelques traits d’humour, quelques critiques acerbes et même quelques franches vacheries. On retrouve donc des chansons basées sur le quotidien, les amis, les histoires d’amour… attention, ici pas de véritable chanson d’amour, pace que même quand Benabar dit des mots d’amour, on sent toujours un petit sourire poindre au coin de nos lèvres... Du côté de la musique, ça assure toujours autant et on peut même dire que ça swingue. Je tiens d’ailleurs à vous préciser que Benabar est l’artiste qui m’a raccommodé avec l’accordéon, instrument qui je détestais par excellence. Et bien croyez le ou non, quand Benabar chante sur un air d’accordéon, je n’envoie pas le poste par la fenêtre et je trouve même ça joli…. Bel exploit donc… Peut-être pas le meilleur choix pour découvrir l’artiste (je vous conseillerai plutôt son album éponyme, qui me parait plus immédiat) mais un album abouti, travaillé et que vous réécouterez de nombreuses fois. (F.)
Jeanne Cherhal est une chanteuse moderne. Elle n’a en tous cas jamais reculé devant la dualité entre chansons d’amour et chansons sur la condition féminine, on ne décèle ici aucune déviation de sa trajectoire en la matière. Paradoxalement, c’est le conseil mal informé d’un exécutif de maison de disque qui lui a suggéré que ça pourrait être pas mal, pour elle, d’écrire des chansons féministes (…)
“Un disque de rock’n’roll en solo. Tout comme le chanteur sur la pochette n’est pas Chuck Berry, l’oiseau n’est pas un marabout mais un jabiru d’Amérique.”
Même la lacunaire introduction est du Nicolas Jules pur jus, ça ne change pas. Ce qui change, et c’est une excellente nouvelle c’est que ses albums sont disponibles sur Bandcamp, qui reste une façon efficace de soutenir les artistes et (…)
Normalement, on se concentre exclusivement sur l’aspect musical des choses. Même les musiques de film, série ou danse sont vues pas le simple prisme auditif. On va faire une exception ici parce qu’on l’a lu, Mes Battements d’Albin de la Simone. Et on a bien fait tant c’est un bonheur de sincérité et d’humour. Ce sont des anecdotes, un peu, des histoires courtes, des instantanés écrits et (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)