vendredi 3 octobre 2025, par

Le nom de ce groupe polonais signifie ‘Embrasse-moi’ en esperanto et on peut dire que ce caractère direct se retrouve un peu sur cet album. Il montre en tous cas une belle agilité pour mêler des aspirations un peu froides à des envies plus brouillardeuses. Ce ne sont certes pas les premiers à tenter et réussir le crossover (on pense à The Day) mais ils apportent leur propre touche, à la fois rêveuse, cold et électrique.
Ces morceaux sont dominés par l’organe cristallin de Basia Ciupińska qui propose un contrepoint à des envies plus froides et électriques. Mais il peut aussi reculer dans le mix pour conférer à Nothing But The Heart un aspect plus brouillardeux. La batterie est toujours fouillée et fonctionne bien avec un peu de distorsion sur G.A.I.A. mais le ton plus pop et rêveur est toujours aux commandes.
Ils peuvent aussi se faire un rien rentre-dedans et ça contribue à maintenir l’album hors d’une possible torpeur. Tout comme la distorsion de Lullaby ou les sons plus froids d’une manière générale (Woland) peuvent faire de la formation une sorte de chainon manquant entre Warpaintet certains vieux Editors.
Mais ces tendances sont aussi contrebalancées par la dream-pop plus rêveuse de la plage titulaire. Aérienne et aérée, la musique de Kisu Min a bien des atouts pour apporter une bonne dose de fraîcheur venue de Pologne.
Quelques semaines après la sortie de cet album, vous en connaissez sans doute la genèse mais pour la traçabilité, rappelons qu’un soir de 2023, en concert à Atlanta, la voix de Patrick Watson l’a complétement lâché. Et pas qu’un peu, il s’est retrouvé muet du jour au lendemain avec peu d’espoir de guérison. L’idée d’un album chanté par des artistes féminines a alors germé et une fois sa voix (…)
On vous avait déjà parlé de cette formation française à l’occcasion d’un EP sympathique qui montrait de belles dispositions. On change résolument de braquet ici avec 21 titres pour 40 minutes de musique. Mais la longueur n’est pas la seule évolution, la consistance et la constance sont aussi de la partie.
Et puis il y a un concept, on peut voir cet album comme une visite de maison (forcément (…)
Etrange attachement que celui qu’on a pour Destroyer. A un tel point qu’on comprend parfaitement qu’on reste un peu à l’écart. Ce nouvel album ne va sans doute convertir que peu de sceptiques, mais ceux qui ont déjà trouvé la porte d’entrée de l’univers de Dan Bejar resteront au chaud à l’intérieur.
Son style se retrouve dès le premier morceau qui claque et prend son temps à la fois. Kitsch (…)
Le truc du trio allemand Painting, c’est de l’art-rock anguleux dans la lignée de choses comme Deerhoofou Architecture in Helsinki (désolé pour les références pas neuves). Et oui, c’est un genre qu’on apprécie toujours (pas trop Deerhoof pourtant, allez comprendre) surtout quand il est défendu avec autant de verve.
Basé sur l’idée d’une AI qui prendrait ’vie’ et revendiquerait son identité, (…)