dimanche 25 juin 2006, par

Dernier album de Miss Harvey en date qui a déjà 4 ans. Quatre années et cet album n’a pas pris une ride.. Un album plus abordable que les précédentes productions de Polly mais qui conserve cependant un côté aride et à fleur de peau, sans cependant être ni trop intimiste ni trop rude. Un parfait équilibre probablement pour un premier contact avec PJ, mais cependant pas son meilleur album : on préférera sans doute To bring you my love, largement plus inventif mais autrement plus ardu. Mais restons en là, je m’éloigne de la critique en question.
Ce Stories from… est dans son ensemble homogène et on se trouve à l’écouter d’une traite sans s’en rendre finalement compte. De là à savoir si cette homogénéité est un qualité ou un défaut, je ne peux le dire : ce qu’on perd d’un côté en surprise et inventivité, on le gagne en immersion et en consistance.
On retiendra les chansons Big Exit, Good fortune, This is love et évidemment le superbe This mess we’re in en duo avec Thom Yorke. A écouter d’urgence si vous ne connaissez pas PJ Harvey et à ne pas rater en concert si vous avez l’occasion. Et j’en parle en connaissance de cause (ok, on vous fera peut-être un jour des chroniques de concert si vous êtres gentils. (F.)
On a toujours apprécié les EP complémentaires, en tous cas bien plus que les rééditions augmentées sensées nous faire passer deux fois à la caisse avec du matériel connu. Les 29 minutes de ce Kid’s Table se profilent donc comme le prolongement idéal du Five Dice, All Threes de l’an passé.
Assez logiquement, il pratique la même veine riche et ample qui nous avait plus. A cet égard, la plage (…)
Dans les réunions de parents, j’imagine qu’il doit être déroutant d’être face aux géniteurs des très bons élèves. Si ça ne doit jamais être tendu, il faut sans doute être créatif. L’excellence appelle finalement peu de commentaires. C’est une situation similaire pour le critique aux prises avec le très bon cinquième album du groupe de Stillwater, Oklahoma.
A l’instar de Grizzly Bear, c’est (…)
De la part de Caleb Nichols solo (sans Soft People ou Port O’Brien donc), on a connu ses délires divers et variés, extrapolation de l’univers des Beatles ou auto-biographie fantasmée. Ces albums comportaient leur content de fulgurances pop mais elles n’en étaient qu’une des composantes d’un concept plus vaste. Le propos est ici à la fois plus large (ce n’est pas un album conceptuel) et plus (…)
Okkervil River et The Antlers, c’est une certaine idée de l’indé sensible américain. Une tournée commune était une proposition alléchante qui malheureusement n’est pas passé par notre riant royaume. La double tournée solo de Will Sheff et Peter Silberman s’est donc muée en tournée commune avec un vrai groupe.
Les expériences des concerts des deux formations étaient assez différentes (on en (…)