mardi 8 août 2006, par
Bien sûr, avec Air je ne me retrouve pas sur mon terrain favori. Mais c’est parfois en se jetant sans attente spéciale sur un album qu’on a de bonnes surprises. Et ce Talkie walkie en est une. Il y avait surtout eu, pour moi, l’impeccable bande-son de Virgin suicides (il y a ici en clôture Alone in Kyoto qui figure sur celle de Lost in translation). Moon safari était un rien trop apprêté et surfait sur une vague french touch qui allait retomber.
Pour ce genre de musique éthérée, il n’y a pas de choix : le son se doit d’être parfait. Et il l’est, sans tomber dans les travers de l’ambiance lounge-cocktail-ascenseur.
Bon, c’est juste assez intense pour ne pas passer en musique de fond et rien n’est vraiment retenable, mais dans le genre, c’est beaucoup plus convaincant que le dernier Archive. La BO de vos journées. (M.)
Alors que la technologie tente depuis très longtemps d’avoir des équivalents numériques à tous les instruments qui existent, la démarche de certaines formations va dans le sens opposé. Certes, c’est parfois anecdotique quand certains se présentent comme fanfare techno (Meute) mais dans le cas qui nous occupe, la force de frappe est indéniable.
Parquet a été fondé en 2014 par Sébastien Brun qui a déjà (...)
La nature est un décor, certes, mais pour beaucoup de musiciens, c’est un contexte, voire une inspiration. On se souvient par exemple des expériences Echolocation d’Andrew Bird ou des prestations au grand air de Kwoon, la liste étant loin d’être exhaustive. Odyssée est Edouard Lebrun et, installé dans un chalet des Alpes depuis 2020, il a développé un système de synthétiseur auto-alimenté qui lui (...)
On avait déjà croisé le chemin de Sébastien Guérive, apprécié cette sculpture sur son qui dégage une majesté certaine mais sans grandiloquence. Cet album ne fait que confirmer et appuyer cette impression.
C’est le mélange d’organique et d’électronique qui est la plus grande réussite, ce qui permet à la fois de ménager l’émotion et de garantir une pulsation basse, cardiaque qui n’est pas un ajout de beats a (...)
L’EP sorti l’an passé nous avait déjà signalé le talent et la singularité d’Édouard Ferlet. On rappelle donc la singularité de son procédé. Il utilise deux pianos dont un mécanique piloté par une machine semble dialoguer avec celui qu’il manipule en direct. Ce pilotage crée un dialogue, indéniablement, mais s’il permet de se laisser surprendre, il faut tout de même une sacrée maitrise.
Pas de souci à avoir, (...)