mercredi 11 mars 2009, par

Le retour du Top Gun brésilien ?
Alors que les rues de Rio sont encore pleines de confettis, Gui Boratto revient avec son 2e album Take My Breath away. (Référence à Top Gun ? J’en doute au vu de la pochette aux dessins explicites et aux tons flashy). La sortie de son album Chromophobia avait été acclamée unanimement. Deux ans plus tard, le Brésilien est attendu au tournant. Autant annoncer la couleur tout de suite, le prisme a changé d’angle et la tonalité est différente.
L’album nous accueille avec une gentille montée, tout en retenue comme seul les bons morceaux minimaux savent nous les produire. Cela ressemble à la petite sœur plus mélodieuse d’Organic d’Agoria. Le virage est maintenant plus clair cet album sera plus minimal. Atomic Soda me conforte dans cette idée avec des sons proches de Marc Romboy ou autre Stefan Bodzin.. A noter un break complètement improbable virant sur des sons très durs qui font tache dans l’ensemble.
La suite s’inscrit plus dans un registre plus calme, mêlant violon et piano typé Bontempi Le morceau phare, la bombe imparable arrive enfin avec No Turning Back qui n’est autre que le nouveau Beautiful life. Préparez vos oreilles car vous n’avez pas fini de l’entendre. Avec tous les bons ingrédients au rendez-vous : la montée, le refrain punchy avec déhanchement obligatoire, couplet à la voix entêtante pour vous mesdames, petite pause piano accompagné de guitare et on relance la machine !
Mais qu’en est-il du reste ? Après une première partie très dancefloor, s’enchaine une suite de morceaux ambient minimaux dans tous les sens du terme. Les musiques errent comme suspendues dans le vide à la recherche d’un but quelconque. C’est le parfait accompagnement pour un documentaire sur la croissance de nénufar ou autre végétal. On s’ennuie un peu et un sentiment de remplissage s’installe.
Godet a finalement raison de moi, comme un dernier whisky dans un vieux cabaret de Jazz. Il est temps de rentrer chez soi. J’en attendais plus. C’est donc avec le goût amer de la déception que j’irai me coucher.
On vous avait déjà parlé de l’éclectisme des Allemands Sparkling et si cette caractéristique se retrouve toujours, ils ont sensiblement déplacé le curseur. Exit la composante post-punk ou les allusions à Wire, le virage est plus pop. Et réussi comme on va le décrire.
D’emblée, We sonne presque comme du Sparks. Et cette veine se retrouvera au détour des plus rentre-dedans et électriques (…)
L’efficience est la capacité à obtenir un résultat optimal avec le moins de ressources possible. Si ce n’est pas un concept fort usité en musique, parce qu’il n’y est pas très pertinent, on peut déjà dire que Kety Frusco n’est pas une artiste efficiente. Sans que ça n’en diminue les mérites.
Aussi étrange que ça puisse paraître, ce n’est pas du tout la première fois qu’on vous parle de (…)
Voici donc le second troisième album du groupe de Tournai, faisant toujours la part belle au piano et à la batterie. Le concept étant maintenant connu, il était temps pour eux d’élargir leur horizon. Antoine Flipo et Martin Grégoire ont en effet recruté un troisième membre en la personne du bassiste Issam Labbene tout d’abord. Il fait par exemple un excellent boulot en habillant Gate 1 mais sa (…)
Barbara Lenhoff l’avait bien dit à la sortie de son album plus apaisé Lullabies, ce n’était qu’une digression. Et pour brillante qu’elle était, il faut admettre qu’elle était moins percutante que le formidable Brutal. On est donc plus que satisfaits d’un retour vers cette veine puissante qui prend un peu le temps de placer les choses avec les sons fondus d’Holy Shit.
Elle a donc besoin d’un (…)