mardi 8 août 2006, par
Tout commence par une pochette hideuse. Est-il vraiment utile de faire aussi moche pour être crédible ?
On n’a que le bien qu’on se fait et l’été qui arrive autorisent l’écoute d’albums de ce genre. Il faut bien matière à se remuer de façon plus ou moins convaincante. Plus pour des morceaux comme Good luck ou l’incroyable Plug it in. Moins pour le reste, qui est très en deçà. Bon, ce n’est pas cérébral et de toute façon ce sont vos jambes qui donneront le verdict, quand votre tête aura perdu le contrôle, que ce soit à cause des adjuvants à la fête absorbée ou du DJ qui vous échauffe. Pas vraiment mon disque de chevet qui passe en boucle donc. De la dance de facture plus qu’honnête et suffisamment crédible. Mais que demande le peuple en slash ? (M.)
En général, les mailing-list d’artistes sont des outils d’information, une indispensable source pour les sorties et les tournées. Parfois on a un lien privilégié avec les pensées des artistes, certain.e.s se révélant brillant.e.s dans l’exercice. On songe à Emily Haines de Metric ou Marie Davidson. Entre blog introspectif et histoires éclairantes, ces messages plus ou moins réguliers (…)
Que le projet de Vitalic et Rebeka Warrior s’inscrive dans la durée, ce n’était pas nécessairement écrit dans les étoiles après un premier album remarqué. Il reposait sur sur quelques axiomes comme l’emploi fréquent d’un allemand de cuisine qui laissait à penser que c’était un projet né d’une envie particulière. Et non, les revoici avec sous le bras un second opus plus consistant. Avec une (…)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)