jeudi 10 août 2006, par
Un album en deux temps, ou plutôt en deux tons.
Les pires moments font penser à des gros mots comme Iron Maiden ou The Darkness. Eh oui, on en est là, avec des accents... dance. C’est musclé, gras et pas très fin (Naked pictures of your mother).
Mais, bizarrement, l’hybridation prend parfois, et là c’est vraiment convaincant. Cette réussite intervient quand le funk (Improper dancing), le rap (Danger ! High voltage !) ou la new-wave (le formidable Synthesiser) prennent le pas sur les riffs. Donc quand les motards s’imposent sur le dancefloor mais dans le but de faire danser les gens, pas de déclencher des bagarres.
On peut quand même se demander où l’envie irrésistible de faire des mélanges va s’arrêter et qui peut bien trouver son compte sur toute la longueur de cet album. Une curiosité donc avec quelques réussites qui ravira sans doute ceux qui ont troqué leurs cheveux gras de hardos pour des fringues propres et qui voudraient se faire un revival heavy sans se compromettre. (M.)
Il y a des artistes qu’on côtoie depuis très longtemps, dont l’excellence semble tellement aller de soi qu’on est surpris qu’ils arrivent à se surpasser. On la savait sociétaire d’un genre en soi dont d’autres membres seraient Angel Olsen ou Emily Jane White, voire Bat For Lashes. De fortes personnalités à n’en pas douter. Mais sur cet album, le ton est bien plus rentre-dedans que chez ses (…)
Le substrat musical sur lequel a poussé ce cinquième album de They Call Me Rico, projet de Frédéric Pellerin du groupe Madcaps, c’est l’americana et le blues. Et on le sent, souvent. Certains morceaux en sont encore baignés (This Old Dog, Don’t Let You Go Down). Wheel of Love est plus proche de ce canon rock et dans l’ensemble, c’est un fort plaisant rappel de la base de tout ceci.
Mais si (…)
Le fun perçu est une des mesures les plus pertinentes pur évaluer un album d’Iggy Pop. Si on l’a croisé récemment aux côtés de Catherine Graindorge, il revient avec un Every Loser qui convoque logiquement une belle pelletée de connaissances du rock ‘n roll (Duff McKagan de Guns ‘n Roses, Stone Gossard de Pearl Jam, Dave Navaro et Eric Avery de Jane’s Addiction’s, Chad Smith des Red Hot Chili (…)
Un lapsus peut vous propulser dans l’actualité. Un émail signé War Regards à la place du Warm Regards donne à cet album du groupe de Chicago un air de prémonition inévitable.
Il est étrange de pénétrer l’univers d’un groupe à travers des remixes. Ceux-ci ayant plu, il semblait logique de reprendre le fil de leur discographie. On découvre en tout cas une musique dénuée de l’électronique des (…)