lundi 4 mai 2009

En vitesse : La Patère Rose

Préparez vous, le débarquement indie Quebecquois est en cours !
Coeur de Pirate n’était que le début, voici une seconde livraison.

La Patère Rose est un trio formé de la chanteuse-pianiste Fanny Grosjean, du claviériste et échantillonneur Thomas Hébert et du batteur et DJ Julien Harbec. Ensemble ils créent un pop électrique, sensible et fraiche.

Quand il ne détourne pas le canon du piano-voix (La Duchess), ils nous servent des pièces décalées à la Camrod-sur-Mer ou versent dans le tragicomique d’un Backyard souvenir.

L’élément central est Fanny et son piano, mais ses deux comparses ne manquent pas de tirer la couverture à eux sur les titres les plus rythmés. Les beats nous prennent de l’ampleur, au point qu’on ne sache plus qui mène qui, s’ils jouent finalement la même partition, et le fait que finalement tout retombe sur ces pattes entraîne notre plus grand émerveillement (Peacemaker).

Ca peut aussi être entrainant et doucement grivois (Decapote).
On apprécie le travail de production, mixage sur L’éponge : le son plus travaillé la fait définitivement sortir du lot.

S’ils aiment jouer avec nos oreilles dans des morceaux évoluant, mutant d’une douce pièce piano-voix en bidules discoïdes, pour finir en BO de vieux films (les deux bonnes sœurs), on trouvera uniquement dommage les quelques effets généralisés sur la voix et la saturation qui apparait à quelques reprises comme superflue.

Pleins d’idées et quelques morceaux marquants, c’est la recette d’un bon premier album et nous fait entrevoir un potentiel à suivre pour sur.

Vous connaissiez ? Pas besoin de me remercier, je suis là pour ça.


Voir en ligne : Myspace - La Patère Rose

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1 Message

  • En vitesse : La Patère Rose 14 septembre 2010 23:27, par Fred

    Tiens, fait amusant : 16 mois plus tard, je viens enfin d’entendre leur premier single sur Pure FM. Le temps qu’il faut pour traverser l’Atlantique quand on n’est pas aussi connu que Celine Dion j’imagine.

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