Entre le soleil et l’embrun
Perdue dans quelque limbe opaque où se sont déjà égarées les voix de Blonde Redhead ou de Lali Puna, Cameron Mesirow cherche sa voie. D’un côté, Harrys Gym lui laisse entrevoir la lumière, une trouée dans les nuages qui invite la flottaison à ne pas se faire stagnation. « Mes ailes ne sont-elles pas trop jeunes ? songe-t-elle. Le soleil ne fera-t-il pas fondre la cire qui me tient dans l’éther ? » Depuis la brume glaciale qui masque la mer et interdit le (…)