C’est difficile de faire dans le réalisme sans sombrer dans la caricature. À ce titre, je trouve que le disque n’évite pas tous les écueils. Mais je te rejoins néanmoins : c’est un retour en toute grande forme de Marchet, dont le trip space m’avait légèrement laissé de côté. On parcourt le livret comme un roman, et le surlignage que fournit l’interprétation (mention spéciale à Lavilliers) apporte, comme tu le dis, des moments tout bonnement poignants. Un des sommets de l’année 2016 (qui s’apparente, avec le recul, comme un grand cru malgré les trop nombreux départs).