mercredi 23 août 2006, par
Parfois, devant le flux incessant de musique electro et affiliée, on se dit que beaucoup de ces sorties sont bien inutiles (Les derniers Chemical brothers ou Fischerspooner, bien qu’agréables, n’apportent rien de bien neuf), voire carrément à éviter (Daft Punk). Et l’enthousiasme dans ce style de musique est vraiment l’exception. D’autant que le genre tient rarement sur la longueur d’un album.
Donc Vitalic est l’exception. Basé à Dijon, il propose la bande-son de nos futures trépidations.
Peut-être avez-vous déjà succombé à LA rock, rendu fameux par les 2 many dj’s et les sets deMiss Kittin ? Pour vous rafraîchir la mémoire, il est présent ici aussi. Pour ne pas que ce titre incandescent se sente tout seul, il est secondé par les Poney I et II. Mais il n’y a pas que de l’agitation techno. En effet, la bonne surprise vient de la variété, allant du très electroclash My friend Dario à la musique de fanfare (le surprenant Fanfare Valetta) en passant par l’acid-house de No Fun.
Mais une ombre plane sur une grande partie de cet album : celle de Daft punk. Et avec d’autant plus d’acuité que Repair machines, Newman et Trahison sont de soin supérieurs à ce que le duo parisien a fait ces dernières années. On comprend d’ailleurs pourquoi ils se cachent derrière des masques.
ll y a toujours une part de subjectivité dans la musique, et une part inexplicable qui m’empêche de justifier pourquoi ça ne me semble pas éreintant. Le son sans doute, rond et travaillé. On a sans doute déjà entendu ça ailleurs mais tenir sur la longueur c’est autre chose.
Au total, un fort bon album si on prend cette musique pour ce qu’elle est : quelques titres dansants imparables et des amuse-bouche dignes d’intérêt. (M.)
On avait déjà croisé le chemin de Sébastien Guérive, apprécié cette sculpture sur son qui dégage une majesté certaine mais sans grandiloquence. Cet album ne fait que confirmer et appuyer cette impression.
C’est le mélange d’organique et d’électronique qui est la plus grande réussite, ce qui permet à la fois de ménager l’émotion et de garantir une pulsation basse, cardiaque qui n’est pas un ajout de beats a (...)
L’EP sorti l’an passé nous avait déjà signalé le talent et la singularité d’Édouard Ferlet. On rappelle donc la singularité de son procédé. Il utilise deux pianos dont un mécanique piloté par une machine semble dialoguer avec celui qu’il manipule en direct. Ce pilotage crée un dialogue, indéniablement, mais s’il permet de se laisser surprendre, il faut tout de même une sacrée maitrise.
Pas de souci à avoir, (...)
Batz est le projet de deux musiciens et producteurs français, Seb Moreau et Franck Marchal et si ces noms ne vous disent rien non plus, ce premier album devrait changer les choses. Surtout qu’ils ont eu la bonne idée d’inviter sur 5 titres la chanteuse Charlotte Savary qu’on avait surtout connu comme chanteuse principale du projet Wax Taylor.
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Un peu de distraction et hop, on laisse passer deux albums. C’est ce qui est arrivé depuis La Chute de Magnetic Rust, nom de guerre du Nordiste Kevin Depoorter. On peut le déclarer maintenant, on ne laissera plus passer l’occasion. Parce que cet album confirme tout ce qu’on en pensait tout en complétant son univers.
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