lundi 7 novembre 2011, par
Note pour plus tard
La globalisation est en marche, on le savait, c’est un fait avéré qu’il serait vain de nier. Pourtant, l’impossibilité de tracer l’origine d’une musique n’a jamais été aussi poussée. Cette fois-ci, c’est de France que provient cette formation qu’on aurait clairement pu voir venir du Canada (considérez ça comme un compliment).
Pourtant, l’entame de ce premier EP m’a évoqué les ancêtres de Pink Floyd. On peut évoquer ces respectables anciens ? Parce qu’en cas de réponse positive, je le dégainerais bien pour la majesté d’A Game With God. En tous cas jusqu’à ce que la voix arrive, justifiant les références (assumées) à The Besnard Lakes. Vous l’aurez déduit, je ne sortirai pas de mon environnement habituel, et cette familiarité est assez plaisante.
Ce n’est pas tout pour le jeu des familles, puisqu’on peut déterrer Archive pour la placide montée en régime de Ground Attack, ce qui semble (comme le groupe de base) un peu linéaire. Mais qu’on se rassure, ils n’ont pas oublié leurs fondamentaux puisqu’ils pensent même à construire de vraies chansons (Last Train) et c’est sans doute ce qui pique le plus l’intérêt. La voix peut être plus sépulcrale, sans perdre d’attrait (elle reste effacée ceci dit), et Song For Lisa emporte le morceau
Il n’existe pas de canevas pour l’écriture de la critique d’un premier EP, pourtant on est souvent amené à répéter que les références sont encore palpables, que la personnalité viendra de l’incorporation de ces figures tutélaires au style. C’est encore le cas ici, où la formation française balaye trente ans de rock planant, des plus anciens aux plus récents exemples pour un EP sans faute de goût qui donne plus envie de se tourner vers l’avenir que reluquer le rétroviseur parce qu’il réussit tout ce qu’il entreprend.
http://www.myspace.com/thomashowardmemorial
http://thomashowardmemorial.bandcamp.com/
La musique, ce n’est pas seulement ce qu’on entend, c’est aussi ce que l’on projette. Fort de cet adage un peu ampoulé, on peut admettre que de la musique instrumentale puisse avoir un contenu politique. Et les Canadiens de Godspeed You ! Black Emperor en connaissent un rayon en la matière. Leur huitième album n’est pas tellement un cri de révolte ou un appel à la paix inenvisageable à l’heure (…)
Ce qui est rare est précieux. Et dans un contexte musical où le post-rock se raréfie, les plaisirs que confèrent une formation comme Mono ne sont pas reproductibes par d’autres genres et deviennent d’autant plus précieux. Mais cette rareté ne confère pas pour autant le statut de chef-d’œuvre au moindre album du genre, loin s’en faut même.
Une fois ces généralisations balancées, penchons-nous (…)
Si on avait croisé le chemin de Vincent Dupas quand il officiait en tant que My Name Is Nobody, on était passés à côté de ce projet qu’il partage avec Jean Baptiste Geoffroy et Jérôme Vassereau (ils sont aussi tous membres de Pneu). Le troisième album en onze sera donc l’occasion de faire la découverte.
On sent dès le début de We Grew Apart que le morceau ne restera pas aussi désolé et de (…)
l y a plusieurs expressions qui attirent immédiatement notre attention. Et big band n’en fait pas vraiment partie. Mais il faut reconnaitre que les effectifs pléthoriques sont aussi une belle façon de susciter l’ampleur. C’est précisément ce qui rend Oootoko immédiatement sympathique.
Impossible donc de valablement tenter le jeu des étiquettes. Même le terme générique de ’musique (…)