lundi 23 septembre 2024, par

Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui contraste joliment avec le chant plutôt éthéré (une obligation du genre). C’est d’emblée une des meilleures choses entendues sur cet album. Mais ce chant peut se faire plus classique sur Movin On qui fait dans de synthpop un peu cold.
Non, ce n’était pas annoncé sur l’étiquette. Son côté plus dream-pop est privilégié, au détriment de l’aspect plus percussif du genre et ceux qui voudraient leur dose de froideur robotique implacable seront sans doute sur leur faim. Mais il sait aussi nous gratifier d’un tempo plus lent et lourd comme sur In Dreams et ce Phony Love se révèle bien plaisant. Bref, Bear of Bombay ne trompe pas sur la marchandise et assume toutes ses envies. En même temps. A consommer sans modération donc.
L’efficience est la capacité à obtenir un résultat optimal avec le moins de ressources possible. Si ce n’est pas un concept fort usité en musique, parce qu’il n’y est pas très pertinent, on peut déjà dire que Kety Frusco n’est pas une artiste efficiente. Sans que ça n’en diminue les mérites.
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