vendredi 16 mars 2007, par
"On" dit que c’est son meilleur
Ca fait quelques temps déjà que j’attendais de pouvoir entendre quelque chose de conséquent de ce (Chris) Clark, non pas que ce soit ici son premier album, mais plutôt que l’occasion ne s’était pas vraiment présentée auparavant (sans doute une question de médiatisation). J’avais retenu ce nom lors d’une quelconque fouille musicale car il évoquait quelques interrogations. Sans doute parce que ca ressemblait à un nom connu sans l’être, et wikipedia relève d’ailleurs 7 "Chris Clark" (http://en.wikipedia.org/wiki/Chris_Clark). Evidemment une fois confirmé que celui-ci, je ne le connaissais pas, j’eûs envie de le connaitre... d’autant que ça sonne plutôt pas mal pour un artiste de musique électronique... de chez Warp...pas vraiment de l’easy-listening donc.
Bref j’avais pu entendre quelques morceaux et extraits qui m’avaient mis le sebum aux oreilles (des albums Clarence Park 2001 et Empty the bones of you 2003 - entre electro LFOesque et IDM Aphextwinenne) et j’attendais de choper un album complet. Chose qui eut enfin lieu avec Body Riddle...Qu’en est-il ?
Cet album se caractérise nettement selon moi par une alternance entre un estampillage Warp et une idée propre. En effet, d’un côté si vous êtes amateur de glockenspiel et des mélodies utilisées par Aphex Twin sur drukqs, quelques morceaux sont tout à fait dans la lignée [herr Barr, Ted, Night Knuckles]. Gare tout de même à l’impression "marché de noel à Cologne", même si ca passe encore bien en mars. D’un autre côté on trouve un côté plus personnel et des compositions plus originales [roulette thrift run, Matthew unburdened].
Côté influences on retrouve pas mal de courant : glockenspiel, jazz brûlé [roulette thrift run], hachis de classique [Frau wav] et sucée de hiphop [vengeance drools]. J’ai même pensé aux expérimentations de Radiohead avec Herzog qui reste un de mes favoris pour sa ligne de basses et ses quelques vocalises. Il reste aussi quelques morceaux plus ambient et noisy dont j’avoue ne pas être un grand fan [springtime epigram, The autumn Crush].
Côté son, le rendu des basses peut déplaire sur certains systèmes d’écoutes, cela donne en effet une sorte de distorsion stereo dérangeante. ce problème n’apparait cependant pas sur un bon système et on découvre alors un album vraiment jouissif avec de réels moments intimes. A défaut de cela, il est toujours possible de s’accrocher à des morceaux plus immédiats.
Body Riddle est un album à la fois abouti et contrasté mais qui ne devrait cepandant pas faire émerger Clark de la mare électronique. Gardons le bonhomme en réserve car il possède de sérieux atouts !
– http://www.myspace.com/throttleclark
– http://www.myspace.com/clarkbodyriddle
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)
Instrumentale d’obédience un peu électronique, la musique de Bruno Green a un certain pouvoir de séduction. Tout comme Frank Marchal dans un passé récent et un genre pas trop éloigné, le Français établi au Canada depuis 17 ans peut se targuer d’une expérience certaine. Citons par exemple l’enregistrement, le mixage et la réalisation des deuxième et troisième albums de Miossec, des albums de (…)
Si les références historiques de la musique synthétique de Franck Marchal sont à aller chercher du côté de John Carpenter, on signale aussi les relectures modernes et enthousiasmantes de Magnetic Rust ou Odyssée.
Les cordes ne sont pas l’ingrédient privilégie ici, mais le résultat n’est pas sans rappeler des choses comme Ô Lake. Son expérience en tant qu’auteur de musique de film n’est sans (…)