mardi 27 novembre 2007, par
en train vers les étoiles
Théoriquement, ce devait être la fin de ma série automnale de concerts. Mais que le public en délire se rassure, il y aura des prolongations.
Pour une fois, la première partie m’était familière. Donc vous n’aurez pas droit à la traditionnelle excuse d’être allé au bar (je me suis ratrappé après rassurez-vous). Il a déjà été question dans nos colonnes de Cecilia::Eyes et vu que leur album tourne pour le moment dans ma platine, vous en entendrez de nouveau parler. Le groupe du centre pratique un post-rock que je qualifierais de classique, devant plus aux électriques Texans qu’aux aériens Canadiens. Plus porté sur les nuages de guitares qui précipitent aussi. Sur scène, avec l’excellent son de la rotonde, toute la subtilité de leur album est transmise. Les 35 minutes pour quatre titres passent très vite. C’est peut-être un rien trop calme pour un round d’échauffement mais l’examen d’une scène majeure du royaume se passe dans de très bonnes dispositions. Le public d’Iliketrains est de toute façon venu pour une séance de receuillement et il a eu une bonne entrée en matière.
Il y a un an déjà, j’inaugurais cette rubrique par un concert d’Iliketrains. Même endroit, même groupe, mais pas mal d’eau a coulé. J’ai assisté à une foultitude de concerts divers et variés, ils ont sorti un premier vrai album mais il n’en reste pas moins que ces cinq-là sont devenue une pièce centrale de ma discographie. L’attente est grande quand ils déboulent et leur incunable Rooke’s House For Bobby est lâché dès le second morceau (à l’instar des No Cars Go d’Arcade Fire), histoire de capter définitivement l’attention d’un public de toute façon fervent. Ce sera, avec leur parfait Terra Nova, une de leurs rares incursions vers le premier copieux EP.
Visuellement, les projections sont toujours présentes et gérées par le trompettiste que ne se rend indispensable que pour encore renforcer le son de leurs moments paroxystiques. Le concept d’une catastrophe - une chanson est vite admis et rythme tout le concert. Plus j’écoute Iliketrains, plus je me convaincs que ce n’est pas du post-rock. Certains sons y ressemblent, certes, mais l’ossature est toute différente. Car ce sont des chansons qui la constitue. Que l’habillage puisse y faire penser est presque fortuit. Car ce que recherche le quintette anglais c’est de produire des chansons tout simplement belles. Qui parfois sont comme un habillage shoegaze de morceaux des Smiths au ralenti. Les thèmes sont sombres, certes, mais la puissance empêche toute auto-complaisance. Ce sont de remarquables compositeurs, c’est un fait avéré, et la maitrise est celle d’une tournée qui se termine, c’est-à-dire au rendez-vous. Deux inédits dont un formidable instrumental constituent le rappel qui suit un très convaincant Spencer Perceval, morceau de bravoure d’Elegies For The Lessons Learnt.
On attend fatalement de grandes choses de groupes qu’on aime bien. A l’aide d’ingrédients connus, Iliketrains concocte une recette qui lui est tellement propre que la cohérence de son univers fait toujours plaisir à voir et à entendre
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Quelques images d’un concert une fois encore fantastique de Will Sheff. Avec de tous nouveaux musiciens, il garde toute son intensité et sa versatilité en fait une sorte de Neil Young pour la génération toujours dans la vie active. Evidemment, son seul album solo Nothing Special a fourni l’épine dorsale de la setlist, mais des classiques sont toujours là. On ne se lassera jamais d’Okkervil (…)