jeudi 20 août 2009, par
Post-metal ? Pourquoi pas en fait !
Il faut parfois se purger les oreilles, se faire un cure, un pélerinage.
Pour moi, ce sera un pélerinage métal.
Plutôt que de vous parler du dernier Metalica, permettez moi de vous présenter Minsk. D’abord Minsk, c’est la capitale de la Bielorussie, mais c’est aussi le nom de ce groupe de métal/post-metal/post hardcore américain, formé en 2002..
C’est marrant, vous trouvez pas, que tout soit "post"de nos jours ? C’est probabement que tout est si vite dépassé... enfin.
J’ai découvert Minsk et cet album par hasard, un coup de chance.
Ce qui m’a frappé de prime abord, c’est cette rythmique évoluant entre le son lourd d’un Ministry et les rythmes tribaux d’un Liars.
Second élement de séduction, les morceaux construits sur la longueur à l’instar des icones du post-rock, Mogwai, avec à l’arrivée un mur de son énorme mais toujours maîtrisé.
La comparaison avec les écossais s’arrêtera là. Les élements de sonorité métal au niveau des voix et des guitares marquant clairement leur différence.
Le chant repose souvent sur les harmonies des deux voix sur les parties les plus lentes, ce qui, combiné au travail d’atomsphère des guitares et des synthés et aux rhytmes tribaux, donne une aspect sprirituel, lyrique et psychédélique.
Plus que secoué, on en vient à être touché par cette musique et l’arrivée de gros son ne fait qu’amplifier ces sensations.
Comme il se doit, les atmosphères sont pesantes, lourdes et la tension créé s’étend pendant de longues secondes. La recette est connue mais donne toujours un effet aussi surprenant au moment où les vannes s’ouvrent. Le relâchement de ces flots de metal est du plus jouissif.
Ils réussissent là où un Sun O))) n’avait réussi qu’à nous faire soupirer.
On vous recommende donc ce 3eme album de Minsk comme une piste explorer pour les fans de post-rock qui souhaitent allez voir un peu du côté du métal.
Pour ma part, le post-metal s’ajoutera à mes styles à surveiller.
Le Myspace du groupe.
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