mercredi 21 février 2024, par
On avait déjà évoqué les musiques cold comme étant le pendant musical du cinéma de genre. Le groupe belge revendique d’ailleurs un statut d’artisans et d’amateurs dans l’acception de ceux qui aiment. Et on ne pourrait être plus exact. Mais n’allez pas en conclure que le résultat fleure l’amateurisme, ce n’est vraiment pas le cas parce qu’après une poignée d’EPs dont un qui avait capté notre attention, Factheory grandit de plusieurs tailles ici.
On pense d’emblée à Joy Division pour la fêlure dans la voix d’Eternal Youth ou Lady of the Sun. On convient que ce modèle est hors d’atteinte mais on retrouve quelques traces assez troublantes de Closer sur Sign 43. On est plus proche de ça que de la scansion sépulcrale en vogue dans la musique cold en tous cas et musicalement, on est dans un registre plus aéré.
La simplicité est une bonne chose en tous cas et baigne cet album très fluide. Si on ne veut pas lasser, le passage au format plus long impose une certaine variété bien présente ici. Entre les synthés de One et les traces de dub sur Waves, le spectre balayé est plutôt large dans ses moyens et ses effets (la langueur de World Apart). Ils osent aussi le français, sur fond d’accords gorgés de chorus sur No Limit, un genre de funk blanc des eighties. Trois morceaux bonus paraitront plus tard et ils contiennent aussi quelques morceaux saignants, soyez attentifs donc.
Si les noms de groupes dont ils assuré la première partie comme The Mission, Christian Death ou Clan of Xymox vous disent quelque chose, n’hésitez pas, vous êtes dans le cœur de cible. Partant du principe qu’on est ici entre amateurs, on est surtout là pour partager nos bons plans. Et Factheory en est indéniablement un pour tout amateur de musique froide. Intriguer sur un EP est une chose, réussir à proposer un album inspiré en est une tout autre et Factheory vient de réussir juste ça.
Non, nous n’avons pas eu une révélation metal récemment. Mais un nouveau fournisseur (Bitume Productions) en met sur notre chemin alors on s’informe, on s’éduque et on relate. Parce qu’il y a des découvertes à faire dans le genre. Par exemple avec le troisième album de cette formation hongroise.
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On vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait du second album de Dark Minimal Project, Ghost of Modern Times. On avait décelé un cousinage certain avec Depeche Mode et c’était loin de nous déplaire. Et la ressemblance se prolonge avec ces remixes, le groupe anglais étant très friand de l’exercice. Sur la pochette, les deux protagonistes Guillaume VDR et Ange Vesper semblent avoir pris cher (…)
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On l’a dit, on connait remarquablement peu d’artistes pour les plus de 2000 critiques écrites ici. Pourtant quelques camaraderies virtuelles ont pu se développer. A force de commenter les albums de The Imaginary Suitcase, j’ai même eu droit à une écoute préliminaire de cet album. Ceci est juste une petite mise au point au cas où vous viendrez fort légitimement douter de mon objectivité en la (…)
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
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