lundi 28 février 2022, par
Quand on découvre une nouvelle formation, il est logique de chercher les ressemblances, de retrouver du terrain connu. Ainsi le duo formé de Sonia et Olive manifeste tout de suite un amour des combinaisons vocales qui peuvent aussi faire penser à la créativité de Camille (Sous L’Eau) ou des débuts de Daphné. Mais ce n’est qu’une de leurs aspirations.
Non, ce n’est pas encore cette fois-ci qu’on appréciera le chant en Espagnol (psychanalyse en cours). Ceci dit, c’est très en ligne avec des tendances ensoleillées qu’on retrouve par exemple sur Trinidad et l’intensité pointe le bout de son nez sur Miedo ou La Danseuse. Ces prises d’intensité sont le sel de l’album, qui les place bien au-dessus de la production pop lambda. Ce qu’on retient surtout en effet, ce sont les surprises, leur propension à créer des phases d’intensité (L’Aventure) ou une belle montée verticale sur Amoureuse. C’est sans doute ce morceau qui leur servira de sésame pour les oreilles curieuses. A l’opposé, elles peuvent se contenter de sobriété (Crache).
Les découvertes enthousiasmantes en pop francophone ne sont pas légion, raison de plus pour donner un coup de projecteur sur le duo. Il y a ce je-ne-sais-quoi de non-prétentieux, cette fraicheur et cette proximité des voix qui arrivent à créer un style sans lasser.
Normalement, on se concentre exclusivement sur l’aspect musical des choses. Même les musiques de film, série ou danse sont vues pas le simple prisme auditif. On va faire une exception ici parce qu’on l’a lu, Mes Battements d’Albin de la Simone. Et on a bien fait tant c’est un bonheur de sincérité et d’humour. Ce sont des anecdotes, un peu, des histoires courtes, des instantanés écrits et (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
Même si un peu de documentation est souvent fournie, c’est souvent au moment de boucler un article qu’on vérifie des faits, qu’on collecte des informations. Bref, alors que je m’apprêtais à dire que la voix du chanteur de iAROSS me faisait furieusement penser à celle de Colin Vincent entendu chez Volin et Muet, il se fait que c’est lui aussi qu’il a été guitariste de cette formation. Mais (…)
Rien n’est plus plaisant que de constater l’évolution des artistes. On avait déjà rencontré l’univers particulier de Sophie Djebel Rose, apprivoisé son ton particulier, on apprécie d’autant plus la façon dont elle élargit elle-même son univers. Moins folk, plus franchement gothique, ce second album la rapproche d’artistes comme Anna von Hausswolff dont elle ne partage pourtant pas la rage (…)