jeudi 10 août 2006, par

Tout d’abord, rassurez-vous à la lecture du nom de cet album, vous n’êtes pas passé à côté d’un groupe pendant tout ce temps, il s’agit bien d’un premier album. Ce qui situe l’aspect canular de ce projet, né, selon leur propre aveu, de l’ennui inhérent à la vie au Pays de Galles.
C’est un festival de blagues, de sketches introduisant tous les morceaux (mention à celle de Half man half machine, n’hésitez pas plusieurs tentatives pour tout piger). Mon niveau de langue anglaise me permet plus de deviner que comprendre toutes les subtilités de cette langue de rue distanciée.
Les goldie parlent de souvenirs d’enfance disco (Roller disco), de rap, de mère avec un pénis, mais surtout de drogues douces. C’est presque une idée fixe. Mais l’essentiel, finalement, c’est que la musique elle-même est convaincante. Il s’agit de pur Hip-hop, fleurant parfois le old-school et se moquant férocement à l’occasion du R’n’b faussement sensuel sur You knows I love you. En tous cas, on n’est pas ici dans un minimalisme à la Sttellla.
Musique finalement jubilatoire et addictive (peu de jours sans le mettre) qui prouve s’il en était besoin la formidable variété du rap.
Si vous voulez savoir à quoi ressemble l’Angleterre d’aujourd’hui, le trio formé par The Streets, Goldie Lookin chain et Dizzee Rascal vous donnera des pistes.
L’album des bons moments, de la fête qui commence. Hey, man, your mother got a penis, hihihi... (M.)
Quelques semaines après la sortie de cet album, vous en connaissez sans doute la genèse mais pour la traçabilité, rappelons qu’un soir de 2023, en concert à Atlanta, la voix de Patrick Watson l’a complétement lâché. Et pas qu’un peu, il s’est retrouvé muet du jour au lendemain avec peu d’espoir de guérison. L’idée d’un album chanté par des artistes féminines a alors germé et une fois sa voix (…)
Le nom de ce groupe polonais signifie ‘Embrasse-moi’ en esperanto et on peut dire que ce caractère direct se retrouve un peu sur cet album. Il montre en tous cas une belle agilité pour mêler des aspirations un peu froides à des envies plus brouillardeuses. Ce ne sont certes pas les premiers à tenter et réussir le crossover (on pense à The Day) mais ils apportent leur propre touche, à la fois (…)
On vous avait déjà parlé de cette formation française à l’occcasion d’un EP sympathique qui montrait de belles dispositions. On change résolument de braquet ici avec 21 titres pour 40 minutes de musique. Mais la longueur n’est pas la seule évolution, la consistance et la constance sont aussi de la partie.
Et puis il y a un concept, on peut voir cet album comme une visite de maison (forcément (…)
Etrange attachement que celui qu’on a pour Destroyer. A un tel point qu’on comprend parfaitement qu’on reste un peu à l’écart. Ce nouvel album ne va sans doute convertir que peu de sceptiques, mais ceux qui ont déjà trouvé la porte d’entrée de l’univers de Dan Bejar resteront au chaud à l’intérieur.
Son style se retrouve dès le premier morceau qui claque et prend son temps à la fois. Kitsch (…)
Et si la faible teneur en hip-hop de ces colonnes était plus fondée sur notre incapacité à en parler proprement que sur le plaisir réel de l’écoute ? C’est en effet étonnant d’avoir si peu de commentaire sur un EP qu’on a énormément écouté ces dernières semaines. On avait déjà évoqué la qualité de la scène suisse. Que ce soit dans la pop indé haut de gamme (Gina Eté, Odd Beholder), le rock (…)
Certains albums résistent. Non pas à l’écoute, celui-ci nous accompagne depuis trois mois. Mais à l’analyse. Leur fluidité n’aide pas le critique. Mais sera appréciée par l’auditeur, on vous le garantit. Eilis Frawley est une batteuse à la base, notamment au sein de Kara Delik dont on vous reparle prochainement. C’est manifeste au détour de morceaux comme People qui s’articule autour de cette (…)
Alors que les dossiers de presse font état d’un album qui n’existe que dans la tête de ceux qui le défendent, il est difficile de faire mieux que Un album de la presque-maturité où la mélancolie succède presque au second degré... Cela risque d’en faire pleurer plus d’un·e !
Cette laconique présentation met le doigt sur ce qui fait la spécificité de Peritelle, ’presque’. Parce que c’est dans (…)
Pendant plusieurs années, on a pris l’habitude de croiser des morceaux de Glauque, à un tel point qu’on était persuadés que ce premier album n’en était pas un. Mais entre recevoir un morceau percutant de temps en temps et enchainer autant d’upercuts d’un coup, il y a tout de même une fameuse marge.
Evidemment, le champ lexical de la boxe n’est pas facile à éviter ici. ‘Album coup-de-poing’ (…)