vendredi 11 novembre 2022, par
La transitivité simple qui veut que les amis de nos amis soient aussi nos amis connait certes quelques ratés mais reste une base solide. C’est lacollaboration avec Centredumonde sur un bel EP qui nous avait signalé Garden With Lips et l’occasion est belle de se frotter à un album complet. Surtout que comme on va le voir, la découverte est de taille.
On commence par un instrumental languide, que certains plus âgés pourront rapprocher de la période Faith de The Cure et c’est une bonne entrée en matière pour ce qui reste de la chanson française mais qui s’extrait de ce cadre qui peut être étriqué. On retrouve cette influence dans plusieurs morceaux et les climats conférés sont plus que plaisants.
Ces morceaux plus filandreux qu’il n’y parait et qui nous coincent dans leurs filets (Au Bout De La Nuit). C’est cette densité qui plait (Animal), cette propension à pousser jusqu’à l’incandescence la fausse simplicité d’une mélodie
Ce qui rend ces morceaux aussi lancinants (Descendre). Des zébrures électriques peuvent perturber le groove paradoxal de Tu Bouges. Il nous quitte sur Avant Le Flou qui est une nouvelle brillante démonstration de son style.
Certains l’ont senti très vite, certains patronymes ne conviennent plus à la musique pratiquée. Clap Your Hands Say Yeah ou Miam Monster Miam sont les deux premiers exemples qui viennent en tête et ce nom-ci interloque aussi. Mais ce n’est qu’un des éléments du mystère. La poésie est un peu sombre mais il trouve le bon ton, celui qui s’entortille et monte avec le son. Ce Magnolia nous fournit donc des émotions fortes et cette sortie de l’Eglise de la petite folie (où il est également graphiste) est une belle découverte francophone, de celles qui accompagnent en laissant une trace.
Après Auren qu’on avait découverte grâce à une collaboration avec Jeanne Cherhal, voici une autre inconnue de nos services qui vient nous rappeler à quel point les découvertes francophones sont un puits sans fond connu. Dans le sillage d’une Daphné, cet album court en partie articulé autour de la personnalité de Collette nous présente Buridane.
Sa forme est facile et relativement classique mais sans (...)
A l’instar d’un Centredumonde, Garz nous avait confirmé que la chanson française se découvre aussi entre les lignes. On avait beaucoup aimé Barré sorti l’an passé (voici une occasion de le rattraper d’ailleurs) donc on s’intéresse forcément à ce qui a précédé. L’album du jour est une compilation de morceaux plus anciens et réinterprétés à l’occasion d’une ’Casio Session’ pour le label La Souterraine. Comme son (...)
Il faut l’avouer, comme on a écouté énormément de choses, on a développé l’aptitude de décider vite si on a envie de découvrir un.e artiste. Si on a un doute, on réessaie toujours, promis. Le début de Jeter Un Sort nous laissait très perplexe, on s’apprêtait à lâcher l’affaire quand le morceau a pris la tangente et s’est fait enthousiasmant. Bref, Ferielle est jouette et on a eu envie d’en savoir plus. Et d’en (...)
La paire Un Homme/L’Un De Nous d’Albin de la Simone fait partie de ces rares hoses à pouvoir être suspectés de perfection. On les a écoutés sans les user tant ils sont bâtis pour défier le temps. Leur successeur est donc attendu avec un peu d’appréhension. Mais pas trop, on le connait suffisamment.
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